Douze : Faciliter la communication

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PDV Enola :

Je ne l'avais pas remarqué jusqu'à présent mais il fait nuit, ce qui signifie que je devrait bientôt aller dormir. Hors j'appréhende énormément. Je crains que Lamario me force à dormir sur le lit et pire que je fasse un cauchemar et le réveille.

Je ne veux plus qu'il me voit autant en position de faiblesse. Et puis qui sait comment il réagira car depuis qu'il s'est mis en tête de remplacer l'emprise que mes bourreaux ont sur moi par la sienne, il est encore plus autoritaire.

Mais avant d'aller dormir je voudrais voir Lilio que je n'ai plus vu depuis l'épisode de la cuisine. Je quitte ma chambre d'un pas peu sûr pour le chercher dans la maison, qui est d'ailleurs carrément un manoir.

Je fais d'abord toute les pièces de vie commune avant de toquer à la porte de ce que je pense être sa chambre, mais je n'obtiens aucune réponse.

Je vais même voir dans la chambre de Maho au cas ou il y serait mais je ne trouve que le petit monstre en train de construire un tank en lego.

Il est tellement concentré sur ce qu'il fait qu'il ne remarque même pas ma présence. Je m'échappe au bout de cinq minutes à fondre devant tant de mignonnerie pour me reconcentrer sur ma mission.

N'ayant toujours pas mis la main sur le clown de service et commençant à abandonner, je me retrouve je ne sais comment devant la porte fermer du bureau de la brute. J'hésite quelques secondes avant d'entrer, puis finalement toque en me disant que non seulement il doit probablement pouvoir m'aider mais qu'en plus ça me permettra de savoir si je suis bien la bien venue dans toute les pièces de la maison.

Il ne me faut attendre que trois secondes avant qu'une voix retentisse de l'autre côté de la porte pour m'inviter à entrer :

- Entrez seulement si c'est important sinon vous pouvez des à présent programmer votre enterrement ! Enfin m'inviter à sa façon quoi, toujours dans la bienveillance avec lui c'est fou.

J'ouvre la porte avant de me décourager face à son ton peu amical et pénètre l'antre de satan. La pièce est assez obscure puisqu'il fait maintenant nuit noire dehors et que seule une petite lampe posé sur le bureau éclaire la pièce.

Le mafieux est si concentré sur les papiers qu'il tient dans ses mains qu'il n'a pas encore relevé la tête pour savoir qui vient de pénétrer son espace.

Au bout d'une longue minute, j'en viens à me demander s'il ne fait pas semblant d'être occuper afin de décourager la personne qui vient d'entrer, moi en l'occurrence, de le déranger.

Ou alors autre option, c'est qu'il attend que je lui dise le but de ma venue. Mais puisque c'est moi et non l'un de ses hommes comme il semble le croire, alors il risque d'attendre encore longtemps avant que je ne parle.

Heureusement il semble perdre patience et jette ce qu'il tenait sur le bureau avant de planter ses yeux dans les miens. Me souvenant de ses recommandations, je lutte pour ne pas détourner le regard.

Je crois percevoir son regard devenir plus doux lorsqu'il comprend que ce n'est que moi. Mais bien vite il le détourne pour me soustraire à ses yeux inquisiteurs. Et pour une fois j'aurai voulu prolonger cet échange plus longtemps.

- Que me vaux l'honneur de ta présence petite sauvage ? Je te manquais déjà ?

Je secoue négativement la tête en guise de réponse pour la deuxième parties de sa question. Mais pour la première, me voila bien embêté. Je ne sais pas comment arriver à me faire comprendre sans avoir à utiliser ma voix.

- Tiens j'ai ça pour toi ça devrai t'aider. Me dit-il avant de me tendre ce qui me semble être un téléphone ouvert sur une applications de note et qui est à l'instant la chose dont j'avais le plus besoin.

Je m'avance dans la pièce pour me saisir de l'appareil non sans lui adresser un petit sourire. Mal-à-l'aise sous son regard perçant, je m'assois sur l'un des fauteuils disponible et commence à rédiger ma requête. Une fois cela fait je lui tend le téléphone pour qu'il puisse lire. Immédiatement un soupire de ce qui me semble être de la frustration lui échappe.

- Il est dans un endroit où tu n'as pas le droit d'aller. Je l'ai enfermé à la cave pour qu'il réfléchisse à ses actes et surtout à ses paroles. Peut-être le laisserai-je sortir demain, mais en attendant tu ne peux pas le voir.

Choquée de ce qu'il m'annonce, je lui demande s'il l'a frappé, s'il va bien et surtout s'il a de quoi se réchauffer. Et mes nombreuses questions ne manques pas d'agacer le mafieux face à moi. Mais bizarrement il prend sur lui et me répond d'une voix étrangement calme.

- Bien sûr qu'il va bien, je lui ai seulement mis deux coups. Il devrait s'en sortir avec quelques petits hématomes. Pour ce qu'il en ait du confort, il n'a qu'une petite couverture pour l'isoler du sol froid et humide. Et puisque je te vois venir, il hors de question que qui que ce soit lui apporte quoi que ce soit. Il n'est pas en vacances il est puni.

Je tente malgré tout de négocier juste une couverture de plus mais il ne veut rien entendre. Ce gars est encore plus têtu qu'une mule. Alors lasse de me battre avec lui, je quitte la pièce en claquant la porte ce qui lui arrache un grognement. J'ai tout de même pensée à conserver le téléphone puisque ce petit outil risque de grandement me faciliter la vie.

* * *

Comme on pouvait s'en douter j'ai très peu dormi. Et pourtant directement après ma petite confrontation avec Lamario je suis allée me coucher. Mais malgré la fatigue, une fois dans mon lit sous mes draps je n'ai même pas réussi à éteindre la lumière de la lampe de chevet. J'ai mis bien une quarantaine de minutes à rassembler tous mon courage pour appuyer sur l'interrupteur.

Sauf que quand je me suis retrouver dans le noir complet, ma poitrine s'est serré et une crise d'angoisse à commencé à monter. J'ai donc du rallumer la lumière au bout de même pas cinq minutes. Le problème c'est que rien qu'un petit peu de lumière m'empêche de m'endormir.

Comprenant que je n'arriverai à rien, j'ai quitter le lit pourtant si confortable pour m'installer parterre dans un coin de la pièce. Et puisque peu avant j'avais découvert qu'il y avait une application avec des histoires d'installer sur le téléphone. J'ai lu jusqu'à ce que mon corps tombe de fatigue.

Mais mon repos n'a pas duré très longtemps car mes démons sont venus me hanter à tel point que j'en ai réveillé la brute, qui à son tour est venu me réveillée pour me sortir de mon cauchemar.

Puis il a fait un truc qui m'a plus que surprise. Après m'avoir rassurée, il m'a réinstallé le plus confortablement possible sur le sol et s'est assis à même pas un mètre de moi, le dos contre le mur.

Tous ça dans un silence réconfortant. Et il est resté à veiller sur moi une bonne partie de la nuit. A mon réveil, plus de cinq heures plus tard il avait disparu. Si moi j'ai étrangement super bien dormi, lui en revanche je doute qu'il est fermé l'œil de la nuit. Et en prime il doit avoir sacrément mal au dos et à la nuque puisqu'il n'a pas bougé de sa place pendant de longue heure.

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Holà la comapgnie j'espère que le chapitre vous a plu et surtout que vos petits cœurs commencent à pardonner à Lamar.

Et pour Lilio, on le laisse paroiter 2 ou 3 jours ?

Prenez soin de vous a la prochaine 😘.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant