PDV Enola :
Je n'ai pas eu besoin de son autorisation pour déguster mon plat, à la fin il n'en restait pas une miette. J'ai voulu le faire gouter à Lamario mais ce dernier à refusé que je lui donne à manger comme il l'a fait avec moi. Alors je lui ai fait passer directement mon assiette et ce rustre à pris bien un quart de mon bout de viande.
Bien heureusement il s'est fait pardonner en me donnant quelques bouchées de son plat. Et si pour moi le fait qu'il me vole la moitié de ma nourriture ait été un véritable acte de barbarie, pour lui me faire manger son plat à sembler le ravir au plus haut point.
J'ai voulu prendre un dessert mais encore une fois il ne m'a pas laissé choisir. Certes il m'a pris exactement ce que je voulais mais je ne vais pas le lui faire savoir pour autant. Et même si en vrai j'apprécie qu'il sache aussi bien prédire mes gouts, je râle quand même pour la forme afin qu'il ne prenne pas la grosse tête.
Raik lui a été très sage, on aurait même pu oublier sa présence si il n'avait pas quémander une crevette à son maître. En plus grâce à lui, au lieu de rentrer directement à l'appartement, nous sommes retournés au parcs pour qu'il se dépense. Ça a donc grandement retardé l'heure de ma mort et je ne peux que l'en remercier pour ça.
Mais puisque toutes les bonnes choses ont une fin, nous venons de pénétrer l'ascenseur pour retrouver le lieu tant redouté. D'ailleurs, à peine les portes fermées Lamario ne perd pas une seule seconde et me fais basculer sur son épaule.
La tête en bas et les fesses en l'air je redoute de rendre mon repas. Et pour couronner le tout, Raikan ne semble pas du tout éprouver la moindre compassion puisqu'il se met debout sur ses pattes arrières et vient me lécher le visage. Dégoutée au possible, je me tortille pour échapper à la langue gluante qui m'assaille mais la brute refuse de me lâcher.
Quand enfin les portes se réouvrent, mettant ainsi fin à ma torture, Lamario se dirige vers le canapé avant de m'y jeter dessus. Je rebondie plusieurs fois sur le dos avant d'arriver à me redresser en position assise.
- Reste là, nous devons discuter. M'ordonne-t-il tout en s'installant lui aussi sur le canapé. As-tu conscience que ce que tu as fait t'as mis en danger ?
- Je ne pensais pas à mal.
- Je sais mais tu t'es comportée une nouvelle fois comme une enfant. Comme je te l'ai déjà dit, tu n'es pas prisonnière mais sortir seule, sans me prévenir alors que tu ne connais absolument pas la ville c'est plus qu'irresponsable. J'attends donc de toi plusieurs choses. Tout d'abord que tu me présente des excuses pour la belle frayeur que tu m'as fait. Puis que tu me promettes de ne plus jamais te mettre en danger. Et ensuite nous pourrons avoir la discussion que j'avais prévu.
- D'accord. Pardon...
- Non non, pas comme ça. Déjà vient ici et fait toi pardonner.
Il tapote ses genoux pour me faire comprendre qu'il veut que je m'assoie sur lui. Je m'exécute donc. Une fois à califourchon sur lui, je me penche en avant pour que mes lèvres viennent frôler sa bouche. Et tout en gardant mes yeux profondément dans les siens je prononce :
- Excuse moi de t'avoir fait peur. Je ne recommencerai plus promis.
Et je l'embrasse. Il ne perd pas de temps et me répond immédiatement. Mais contrairement à d'habitude, il cherche à contrôler le baiser. À me dominer. Alors je ne lutte pas. Je lui laisse le total contrôle de nos mouvements. L'une de ses mains vient même rejoindre ma nuque pour approfondir l'angle entre nos corps.
Je me recule en première pour mettre fin à ce rapprochement mais il ne l'entend pas de cette oreille alors il me mord la lèvre inférieure en guise de représailles. Après quelques secondes de plus, il fini par m'autoriser à reculer. Et sa main se retire complètement de ma nuque pour mon plus grand soulagement.
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Alzarsi | T.2
RomanceAttention ceci est le tome 2. *** Après plus de cinq mois en centre de réhabilitation Enola ne va toujours pas mieux. Elle ne supporte toujours pas les contactes physiques malgré les nombreuses tentatives du centre. Son mental est au plus bas, plus...