Vingt-neuf : Raik

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Deux semaines plus tard :

PDV Enola :

Depuis l'incident, façon dont je nomme la soirée où Lilio à faillit y passer, il y a eu de grand progrès entre la brute et moi. Je ne sais pas si nous somme en couple mais toute occasion est devenu bonne pour échanger un rapide baiser.

Le matin pour se dire bonjour, le soir pour se dire bonne nuit ou encore dans la journée lorsqu'on ne sait pas vue depuis plus de dix minutes.

Et pourtant le comportement de Lamario a changé, il reste impulsif et autoritaire bien qu'il arrive à se montrer doux part moment. Mais il m'évite de plus en plus, il passe chaque jour plus de temps dehors. Et surtout il n'a jamais tenté d'aller plus loin qu'un simple petit bisous sans la langue. Alors j'en viens à me dire que peut-être je ne lui plait tout simplement pas.

Parce que je comprends et je sais qu'il ne veut pas me brusquer mais de là à limite m'éviter. D'ailleurs il est parti hier matin en mission et est sensé rentrer ce soir, tard.

Il m'a laisser au manoir sous la garde de Lilio mais vu que je l'évite comme la peste depuis la fameuse soirée et qu'il semble s'en être rendu compte, il reste bien loin de mon espace vital.

Puisque la brute rentre ce soir, j'ai demandé à Lilio de me ramener à l'appartement. Durant le trajet il s'est excusé et m'a expliquer que bien que ça n'excuse pas tout, il a parfois beaucoup de mal à se rendre compte de ce qui est socialement acceptable et ce qu'il l'est moins.

Je me suis contentée de lui dire que je ne lui en avait jamais voulu. Ne voulant pas insisté sur son problème qui me semblait le mettre très mal à l'aise, chose plus qu'inhabituel chez lui, j'ai rapidement changé de sujet. Mais je garde quand même dans un coin de ma tête ce qu'il m'a dit, pour en demander plus à Lamario.

Puis arrivé à l'appartement où nous attendait sagement le loup, Lilio a rapidement remarqué que je n'étais pas à l'aise à l'idée de reste seule avec la bête.

Alors il nous a fait faire une petite mise en scène pour me montrer que je n'avais rien à craindre de Raikan (oui apparemment Raik est un diminutif) et qu'en plus en cas de danger il me protègerait.

Il m'a demandé de m'assoir sur le canapé et d'admirer. Il a quitté l'appartement, me laissant seule et perdue avec à seulement quelques mètre la bête puisque ce dernier dors dans la chambre de son maître. Pour mon plus grand soulagement il est revenu quelques minutes plus tard une cagoule sur le visage et a fait mine de m'agresser.

Très rapidement, le chien a surgit du couloir et s'est placé à mes pieds, entre mon "agresseur" et moi. Sans jamais réellement attaquer il a empêcher Lilio de m'approcher. Et lorsque Lilio a retiré sa cagoule et a reculé, le chien s'est allongé sur mes pieds dans une attitude de protection. Lorsqu'une vingtaine de minutes plus tard Lilio est parti pour de bon, je me sentais complètement rassurée et en sécurité en la présence du chien.

Il est un peu plus de vingt-trois heures trente et je galère à m'endormir. Je me sens incroyablement seule dans ce grand lit froid. Lamario n'est toujours pas rentré et ses bras me manquent. Même en sachant que l'immeuble et aussi protégé que la maison blanche, je ne me sens pas assez en sécurité pour dormir seule.

En plus Raik doit dormir depuis un moment puisqu'il a déserté la chambre depuis un moment pour aller rejoindre son panier qui se trouve dans le salon. Je me tâtes d'ailleurs à aller le rejoindre, car quitte à ne pas dormir autant ne pas rester toute seule dans cette chambre froide à ruminer. Parce que si le manque de déco chaleureuse ne m'avais jamais dérangé jusque là, ce soir je ne vois que ça.

Finalement je n'ai pas le temps de me lever qu'une ombre rentre dans la chambre et me rejoins sur le lit. Je me cale confortablement contre et finis par m'endormir bien que ça ne soit pas le corps débordant de chaleur dont je rêve de m'y pelotonner contre.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant