PDV Lamario :
Je tente du mieux que je peux de me concentrer sur ma conversation avec Arthur mais le souffle rapide qui rebondie sur la peau fine de mon cou limite mes capacités de réflexion. Assise en travers de mes genoux, blottie contre mon torse et le visage caché dans mon cou la sauvageonne tente désespérément de faire oublier sa présence.
Pourtant j'en connais un moi qui ne risque pas de l'oublier. Je fais de mon mieux pour limiter les réactions de mon corps mais je n'ai pas de contrôle sur tout. Heureusement elle se tient loin du point culminant de mon désir.
- ...alors ça m'a surpris de le voir ici.
Je me reconcentre sur ce que me dit Arthur mais n'est pas la moindre idée de quoi il me parle. Je me contente donc d'acquiescer bêtement. Mais il ne se laisse pas avoir au vu du sourire qui fait frémir l'expression dure de son visage.
- Je pensais que tu l'aurais déjà viré. T'es quand même connu pour ne pas apprécier qu'on traine sur ton territoire.
- Quoi ?! Qui est le fils de pute qui pense pouvoir squatter chez moi ? M'emportai-je faisant au passage sursauter mon précieux fardeau.
- J'ai commencé par ça, si tu avais été plus attentif à notre conversation tu serais déjà au courant.
- Un nom dépêche.
- Axon le dragon, tu le connais pas ? Pourtant il est toujours accompagné de sa copine Juliette la mouette.
Comprenant qu'il m'a eu je me renfrogne et embrasse la sauvageonne sur le dessus de la tête pour tenter de me calmer. Ce n'est pas le premier à me provoquer de la sorte ces derniers temps, je dois m'adoucir puisqu'il est tranquillement entrain de siroter son verre alors qu'il y a quelques mois en arrière il serait à genoux mon arme au fond de la gorge.
- Ça fait combien de temps vous deux ? Me questionne-t-il dans le but de détendre l'atmosphère pesante qui s'est installée.
- Je vois pas bien en quoi ça te regarde.
- J'essaye juste de comprendre. Se défend-t-il.
- De comprendre quoi au juste ?
- Si elle est ta prisonnière ou bien ta femme comme tu le prétend. M'explique t-il en jetant un œil en direction du poignet d'Enola qui est enfermé dans le cuir de la menotte.
- Oh ça ! C'est qu'il faut bien les dresser, tu devrais le savoir toi qui a une femme.
Je sursaute lorsque des dents percent ma peau en guise de représailles silencieuses pour les propos que je viens d'avoir. Et je dois être maso parce que plutôt que d'être en colère ou de vouloir la punir, je me sens extrêmement fier qu'elle est osée faire une telle chose.
- Justement, j'ai une femme et je n'ai pas besoin de l'attacher pour qu'elle reste avec moi.
- Et c'est tout à ton honneur. Ricanai-je pas le moins du monde offensé par ses insinuations. Plus sérieusement penses tu sincèrement que si je la forçais elle serait venue se réfugier dans mes bras comme c'est le cas.
- Pourquoi ne la laisse tu pas me le dire elle même dans ce cas ?
Je sens son petit corps se tendre signe qu'elle écoute bel et bien notre conversation alors je répond le plus honnêtement possible :
- Parce qu'elle n'est pas à l'aise avec ta présence et que je préfère amplement que tu te fasses des idées sur moi plutôt que de la forcer à te faire face.
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Alzarsi | T.2
RomanceAttention ceci est le tome 2. *** Après plus de cinq mois en centre de réhabilitation Enola ne va toujours pas mieux. Elle ne supporte toujours pas les contactes physiques malgré les nombreuses tentatives du centre. Son mental est au plus bas, plus...