Dix-huit : Cours d'anatomie

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PDV Enola :

Arrivé à sa chambre, la brute me dépose plutôt délicatement sur son lit. Il sassoit au bord puis prend la parole :

- Je ne pense pas que ça va beaucoup te plaire mais c'est doublement nécessaire pour ta mise en confiance alors mets-y du tiens. J'ai pensé à un truc qui va te permettre de poser tes limites et de les repousser au fur et à mesure.

Je ne suis pas très rassurée par le ton qu'il prend ni part ce qu'il semble vouloir me faire mais je le laisse m'expliquer en écoutant attentivement.

- À partir de ce soir et ce jusqu'à ce que tu n'es plus peur du moindre contact physique nous allons travailler à te mettre en confiance. Pour cela j'ai réfléchis à plusieurs petits exercices. Mais avant tout répond honnêtement à ma question. Me fais-tu confiance ?

- Je crois. Murmurai-je.

- Il ne faut pas que tu crois, il faut que tu en sois sûre. Est-ce que je t'ai déjà touché sans ton consentement ?

- Non.

- Est-ce que je t'ai déjà fait du mal ?

- Euh...

On ne peut pas dire qu'il m'est réellement fait du mal mais il m'a déjà étranglé, mis une gifle et il passe sa vie à m'attacher alors bon il est pas tout blanc non plus. Après si la question est de savoir si j'ai peur de m'en prendre une à chaque geste qu'il fait alors la réponse est :

- Non.

- As-tu peur de moi ?

- Plus maintenant. Lui répondis-je sans hésiter mais en n'oubliant pas que ce fut le cas.

- Alors je te repose la question, me fais-tu confiance ?

- Au maximum dont j'en suis capable.

- Bien. Tout d'abord sache que tu peux m'arrêter à tout instant et que dès que ça devient trop pour toi tu dois m'arrêter. Pour cela il te suffira de prononcer le mot "Orage" et j'arrêterais immédiatement ce que je suis en train de faire. C'est clair ?

Je secoue ma tête à l'affirmative ayant bien enregistré le mot qui est sensé le repousser. Mais ça ne lui convient pas au vu du regard noir qu'il me lance alors une fois de plus je prends sur moi et m'entends prononcer :

- J'ai bien compris, je dis "Orage" pour te repousser. Un peu comme un stop d'urgence quoi.

- C'est exactement ça mia mocciosa. D'ailleurs pour ce soir tu ne devrais pas en avoir besoin au vu de l'exercice que j'ai choisi mais sait-on jamais alors je te le donne au cas où tu en ressentirais le besoin.

Ça ne semble pas grand chose pour lui mais pour moi c'est une vraie première. Ayant étais habitué à ce que mon avis ne soit pas pris en compte je ne suis pas sûre que j'aurai été capable de simplement lui dire "stop" ou "non". Alors le fait que ça soit un mot sortis de son contexte me fait me sentir bien plus en confiance.

- L'exercice d'aujourd'hui est simple, on va s'assoir tout les deux sur le lit côte à côte. Je vais prendre ta main et la poser sur différente partis de mon corps. Dans un premier temps tu m'indiquera où poser ta main et si tout va bien dans un second temps tu devras juste nommer l'endroit où j'ai posé ta main. Tu as compris ?

- Oui.

- Tu as des questions ?

- Non.

- Tu es ok pour qu'on commence ?

- Oui.

- Alors c'est parti.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant