Epilogue

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Trois ans plus tard :

PDV Lamario :

- Papa ! Papa ! Papa !

- Oui ma princesse qu'est-ce qu'il y a ?

- Pote ! Pote !

Je glisse mes mains sous ses aisselles et la soulève avant de la serrer fort dans mes bras. Ses petites mains se glissent dans ma nuque et elle se cache dans mon cou en rigolant.

- Lua ? T'es passé où encore petite chipie ?

- Ici mocciosa. Informai-je ma femme.

Enola apparaît à l'encadrement de la porte de mon bureau et me sourit lorsqu'elle voit que je serre notre fille dans mes bras. Elle s'avance et nous rejoins. Notre fils sur les talons. Arrivée à mon niveau je passe mon bras libre autour de ses hanches et l'attire à moi pour lui donner un baiser.

- Beurk ! S'écrie nos enfants en même temps.

Je rigole et dépose ma petite princesse au sol car elle commençait à s'agiter. Lua rejoint son frère, lui tend sa petite main potelée de bébé et le traîne en dehors de la pièce.

- Viens Ioio.

J'observe les deux petites têtes brunes disparaître puis reprends le bisous qu'ils ont interrompu en criant "beurk". Ma femme me rend mon baiser comme si elle ne m'avait pas vu depuis plusieurs jours et que je lui avais manqué alors que ça ne fait que quelques heures qu'on ne s'est pas embrassé.

Je me recule avant de m'enflammer et de vouloir la prendre ici même. Car nous ne sommes jamais à l'abri qu'un gosse décide de débarquer sans s'annoncer. Ça nous ai déjà arriver que Layan essaye de rentrer dans une pièce alors que j'étais prêt à la pénétrer.

Et entre le coup de stress que ça nous a mis et le fait que nous soyons rester tous deux frustrés. Nous avons convenus de ne pas s'emballer avant d'être sûr que rien ni personne ne viendra nous interrompre.

- J'allais leur faire couler un bain mais ces deux petits garnements refusent de venir se laver.

- Pas d'inquiétude. Je m'occupe de les rapatrier, toi va préparer leur bain.

Je lui donne une petite claque sur les fesses lorsqu'elle passe devant moi puis à mon tours me met en route. Je sors de mon bureau et débouche dans le couloir avant de prendre la direction de la chambre qu'ils partagent encore pour l'instant.

Arrivé, je découvre la pièce vide. Ou du moins en apparence car entre les rires et les pieds qui dépassent de dessous la couette. Il n'est pas très compliqué de se douter qu'ils sont bel et bien là.

Je me fais discret et rejoins le lit de Lua avant de tirer d'un coup sec la couverture, ce qui a pour effet de les rendre entièrement visible. Ils se mettent à crier et tentent de s'échapper mais je les attrapes avant qu'ils n'aient pu poser le moindre orteils parterre.

Puis, un dans chaque bras je pars rejoindre la salle de bain. Bien qu'ils savent ce qui les attends ils n'émettent pas la moindre résistance. Parce que du haut de leurs deux ans et demi ils sont bien au courant que papa peut se montrer beaucoup plus autoritaire que maman. Alors c'est souvent moi qui m'y colle lorsqu'ils s'amusent à faire tourner en bourrique leur mère.

Je les reposent tous les deux au sol et je me m'occupe de déshabiller Lior tandis qu'Enola fait de même avec sa sœur. Une fois les deux petits nus, nous les glissons dans l'eau chaude du bain. Ils ont beau être jumeaux ils ont chacun leur petit caractère.

Lua est une vraie petite chipie, elle s'amuse déjà à nous faire tourner en bourrique et ne se gène pas pour faire des crises si elle n'a pas ce qu'elle veut. Lior, lui est un vrai petit casse-cou. Il est déjà très débrouillard pour son âge et n'hésite pas à partir à l'aventure avec sa jumelle. Heureusement que Layan est un vrai nounours. Ce petit est vraiment très sage quoique peureux.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant