Quarante-huit : Danger de grossesse

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⚠️ TW : Sexe ⚠️
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Deux mois plus tard :

PDV Lamario :

Après une dure journée de travail, passée à interroger des dealeurs qui vendaient de la merde sur mon territoire, je rentre enfin à la maison retrouver ma sauvageonne.

Heureusement que Mahorys dors chez Lilio cette nuit, et qu'il n'est pas là car j'ai du sang séché plein les mains et les avants bras. Ma chemise bien que noir à la base arbore elle aussi tout de même des traces.

À peine ai-je passé la porte que Raik me saute dessus pour me faire la fête. Sieco quand à lui ne m'apprécie pas beaucoup alors il ne se donne jamais la peine de venir m'accueillir. Il me laisse m'occuper de lui, le sortir et l'emmener à ses rendez-vous au vétérinaire pour ses yeux mais ne quémande que l'affection de ma femme ou de Maho.

Ne trouvant aucun signe de vie de la part d'Enola en bas, je me dirige vers les escaliers et les grimpes deux par deux pressé de la retrouver. Comme je m'en doutais, je la trouve dans la future chambre du microbe. Mais un détail me rend fou de rage.

Elle est debout sur un escabeau, limite sur la pointe des pieds entrain de fixer une espèce de guirlande. Et s'il existe bien un truc à ne pas faire à plus de sept mois de grossesse, c'est se percher en équilibre en prenant le risque de tomber.

Sans plus réfléchir, je me jette sur elle, l'attrape au niveau des hanches et la pose sèchement parterre. Un hoquet de stupeur lui échappe et ses yeux s'écarquillent. Elle n'a pas du m'entendre arrivé donc j'ai dû lui faire une belle frayeur mais c'est bien fait pour elle.

- Tu te fou de la gueule de qui là ?

- De personne. J'étais juste entrain de...

- J'en ai rien à foutre de ce que tu étais entrain de faire. Ce que je vois moi, c'est que tu mets vos vies en danger.

- En danger de rien du tout. Je sais parfaitement ce que je fais.

- Tu vas me faire péter un boulon avec toutes tes conneries, chaque jour est pire que le précédent. Tu sais très bien que déjà de base je ne rigole absolument pas avec ta sécurité. Alors encore moins maintenant que tu portes mon fils.

- Comme tu le dis si bien, c'est moi qui le porte. Alors c'est à moi de juger ce qui le met ou non en danger. Et ce que j'étais en train de faire avant que tu n'arrives comme un enragé, ne le mettait pas du tout en danger.

- Le fait que tu le portes ne te donne pas plus de droit que moi sur mon fils.

- Ça, ça reste à prouver. Marmonne-t-elle.

Je bloque quelques secondes sans comprendre de quoi elle parle. Mais lorsque je trouve enfin une signification à ses mots. Je prie pour elle que je me trompe et qu'elle ne vient pas de sous-entendre qu'il n'est pas de moi. Parce que si tel est le cas elle va s'en souvenir pendant un moment.

Je prends la décision de ne pas réagir impulsivement et de simplement la fixer jusqu'à ce qu'elle développe d'elle même ses propos. Mais elle se contente de me défier du regard. Je durcis mon regard pour lui faire comprendre que je ne rigole absolument pas et elle fini par baisser les yeux honteuse.

- Je... C'est pas ce que je voulais dire. Je suis désolée je...

- Ne pense pas une seule seconde que tu vas t'en tirer aussi facilement. Déclarai-je en l'attrapant par la nuque.

De ma poigne, je l'oblige à faire demi-tour et lui fait rapidement traverser le couloir. Si rapidement qu'elle est obligée de trottiner. Ma prise n'est pas assez forte pour lui faire mal mais suffisamment pour la contraindre à faire ce que je veux d'elle.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant