Quarante-neuf : Premiers...

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Quelques jours plus tard :

PDV Enola :

Penchée au dessus du berceau, j'observe mon fils faire la sieste. La bouche légèrement ouverte et son petit torse qui se soulève au gré de sa respiration, je ne peux me lasser de le regarder dormir. Il fait assez froid en ce mois de février alors je lui ai mis sa gigoteuse pardessus son petit pyjamas.

Je ne suis pas restée très longtemps à l'hôpital, juste une nuit pour vérifier que tout aller bien. Nous somme sorti même pas quarante-huit heures après mon accouchement car monsieur voulait se retrouver seule avec sa femme et son fils. Et puis il était hors de question pour sa majesté de passer une nuit de plus à dormir sur un fauteuil.

- Il ne va pas se volatiliser tu sais.

Je sursaute au son de la voix de Lamario, ne l'ayant pas entendu arriver. Il me rejoint et colle son torse à mon dos en venant saisir mes hanches. Je me love contre lui toujours aussi heureuse quand il me donne de la tendresse.

- Tu trouves pas qu'il a déjà grandi ?

- Euh non. Je trouve pas non.

- Si si je te jure il a déjà gagné au moins deux centimètres. Il sera aussi grand et fort que son père c'est sûr.

- Tant qu'il n'hérite pas de ta modestie.

Il me fait taire en m'embrassant sans aucune douceur. Je voudrais me retourner pour lui faire face est ainsi mieux pouvoir participer au baiser mais ses bras tel une prison m'empêche de faire le moindre mouvement et surtout de m'écarter.

- Plus sérieusement c'est pas possible qu'il est déjà prit deux centimètres en seulement cinq jours. Lui expliquai-je dès qu'il me relâche.

- Mais quelle rabat joie celle-là. Marmonne-t-il mais je l'entends quand même, après il a pas vraiment voulu être discret.

Un petit couinement nous fait baisser le regard sur le berceau. Layan ouvre ses petits yeux bleus et sourie lorsqu'il nous voit. Pour l'instant il a mes yeux bleus et j'espère qu'ils le resteront mais ils peuvent encore changer de couleur avant que ça ne soit définitif.

Lamario passe devant moi, tend ses bras pour soulever notre fils et venir le caler contre son torse. Chacun de ses geste est emplie de douceur et de délicatesse. Si ce n'était pas déjà le cas, je tomberai amoureuse en le voyant être aussi prévenant avec notre fils. Je me moque même un peu de lui car il le manipule comme s'il était en sucre.

Le petit se remet à chouiner alors Lamario vient me le déposer dans les bras. Il m'embrasse d'abord moi sur le front puis vient faire de même avec la chevelure brune de notre fils.

- Je crois que le microbe à faim.

Etant du même avis, je m'assois sur le fauteuil disposé dans un coin de la chambre de Layan et dévoile mon sein pour lui donner la tété. Le petit morfal se précipite dessus comme s'il était affamé ce qui fait rire la brute qui d'ailleurs fixe mon sein comme s'il voulait lui aussi du lait.

- Toi aussi tu as faim ? Le taquinai-je.

- Tu n'imagine pas à quel point.

* * *

Un an plus tard :

Ce matin en me levant l'envie de faire un pique-nique m'a prise. Alors nous voilà tous les quatre dans un parc pas très loin de chez nous assis dans l'herbe. Maho avait bien besoin de souffler après une grosse semaine au collège.

Pour son entré au collège nous avons voulu lui faire rejoindre un établissement et non continuer les cours à la maison. Lamario était un peu réticent au début mais après lui avoir expliqué qu'un garçon de son âge avait besoin d'avoir des amis et de vivre en société, il a accepté.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant