PDV Enola :
Après s'être mis d'accord on s'est rapidement mis en route pour ne pas perdre de temps. Mais on s'est tout de même fait très discret pour sortir du manoir, ne voulant pas nous faire attraper avant même d'avoir pu faire quoique ce soit. Pour ne pas avoir a croiser les deux mafieux, Maho nous a fait passer par des pièces dont j'ignorais jusqu'alors l'existence même.
C'est pourquoi j'ai un léger doute sur le fait que nous ayons l'autorisation de les pénétrer. Mais bon de toute façon le mal est fait maintenant. Et puis si j'en crois l'air malicieux qui a pris place sur le visage du petit monstre, ce n'est pas notre seule bêtise.
Une fois dehors on se dirige vers l'espèce de petit bois qu'il y a au fond de la propriété dans l'idée d'y construire une cabane. Nous croisons bon nombre de garde mais tout comme à l'entrepôt, ils me fuient tous du regard et ne cherchent absolument pas à nous arrêter. Ils continuent leurs tâches comme si nous n'existions pas.
On commence notre mission par choisir un endroit pour établir notre camp. Une fois cela fait, nous commençons à ramasser du bois pour construire les murs de notre édifice. Il nous faut un bon moment avant que nous ne jugions que nous en avons assez. Je me demande même si ça ne fait pas plus d'une heure que nous y sommes.
- Tu crois que ça va tenir si on commence par planter les plus gros morceau qu'on a ? Me questionne l'enfant.
- Si on les collent les uns au autres puis qu'on met des plus petits pour les relier, je pense que ça sera assez solide.
Il hoche la tête pour signifier son accord puis nous nous remettons au travail. Tout d'abord on sépare les différentes tailles de bois pour mieux s'y retrouver. Puis on délimite notre cabane en posant les morceaux que l'on vas par la suite planter par terre le long des murs.
Nous nous rendons compte que nous avons pile poile le bon nombre de bout de bois. Et enfin on enterre une partie de chaque morceau de bois afin qu'ils tiennent debout tous seul.
Nous avons dû y passer l'après-midi puisqu'à peine avons nous terminé de planter nos bouts de bois que le soleil commence déjà à ce coucher. On vérifie une dernière fois que tout notre travail ne risque pas de s'écrouler au moindre coup de vent. Puis on reprend la direction du manoir. Pour cela nous devons d'abord passer devant l'enclos de Raik, le chien de Lamario.
Mais lorsque nous passons devant l'entrée de l'enclos nous tombons justement sur le propriétaire du chien. Et quand son regard croise le mien je sais d'ors et déjà que nous allons passer un sale quart d'heure.
- Je me disais bien que ça faisait un moment que je ne vous avais ni vu ni entendu, j'aurai dû me douter de quelque chose.
- On va avoir des problèmes ? Demande innocemment le mini mafieux.
- Oh ça oui et pas qu'un peu.
- Mais j'ai respecté les règles, je suis sorti avec un adulte.
- Sauf qu'Enola ne fait pas partie des adultes à qui j'ai expliqué les règles pour qu'elle puisse t'accompagner dehors. Et vous le savez très bien sinon vous ne seriez pas sorti en douce et ne reviendrais pas couvert d'écorce.
Il met fin à la discussion en nous attrapant chacun par la nuque pour nous pousser devant lui et nous mener en direction du manoir. Si Maho se crispe de peur et d'anticipation face à la punition qui nous attend. Ce n'est pas mon cas.
Lamario vient très clairement de dépasser les limites que nous avions fixé et je ne sais même pas s'il s'en ait rendu compte. Je voudrai prononcer le mot d'urgence car je me sens paniquer mais je ne suis pas sûre qu'il fonctionne dans ce genre de situation. Heureusement je n'ai pas le temps de mener à terme ma réflexion que le petit prononce une phrase qui pousse le mafieux à nous relâcher.
- Tu... tu vas nous frapper ?
Immédiatement il se baisse à la hauteur de Maho, ce qui crée chez l'enfant un mouvement de recul. Il se passe quelques secondes où il ne se passe strictement rien, à genoux dans l'herbe humide il se contente de fixer son petit frère. Quant à moi, je me tiens debout les bras le long du corps simple spectatrice de la scène qui se joue à même pas un mètre.
Finalement il glisse délicatement deux doigts sous le menton du petit pour lui faire relever le visage. Tout comme il l'a fait avec moi quelques heures plus tôt. Peureux, Maho l'observe en craignant la moindre réaction violente de la part de son grand frère.
- Est-ce que vous méritez que je vous frappe ?
Le petit se contente d'hausser les épaules.
- Est-ce que je lève souvent la main sur toi Mahorys ?
Le petit secoue la tête de droite à gauche.
- Je t'ai déjà mis une baffe ?
- Non seulement une fessée quand... quand...
- Quand quoi Maho ? Quand t'ai-je déjà mis une fessée ?
- Quand je fais de très grosse bêtises qui touche la mafia ou que je me met en danger.
- As-tu fais l'un ou l'autre ?
- Je crois pas.
- Non tu n'as rien fait de tel. Alors vais-je te frapper ?
Maho fais non de la tête pas assez sûr de sa réponse pour l'énoncer à voix haute.
- Bien. Lamario se relève, pivote vers moi puis reprend. Toi par contre si tu continues je vais finir par m'occuper de ton matricule.
Je n'ai pas le temps de comprendre toute l'ampleur de son avertissement qu'il nous attrape chacun par l'avant bras et reprend sa route comme s'il ne s'était rien passé. Et pourtant on le sent moins sur les nerfs, Maho a repris des couleurs et moi je suis soulagée qu'il est abandonné l'idée de me tenir par la nuque.
Lorsque Lilio nous vois pénétrer le salon il explose de rire ce qui lui vaut un regard noir de la part de la brute. Il demande ce qu'on a encore fait et Lamario lui explique sa version des faits tandis que Maho interviens à la fin pour rétablir la vérité. Chose qui nous enfonce encore plus et qui fait redoubler de plus belle le rire de Lilio.
Assise à la table de la cuisine, j'attends que Lamario est fini en haut avec Maho pour qu'il s'occupe de mon cas. Autant dire que je suis loin d'être pressée. Si j'ai bien suivis le petit est punis de télé, de vélo et de séance de tir. En oubliant la dernière partie de sa punition ça me parais plutôt juste et normal.
Me voilà un peu rassurée sur l'éducation que reçois cet enfant parce qu'entre la violence manifeste de ses frères et ses réactions parfois inquiétante pour un enfant de son âge j'en étais venue à me demander s'il n'était pas maltraité. Mais ça ne semble pas être le cas au vu de la réaction de Lamario lorsque tout à l'heure le petit à eu peur de se faire frapper.
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Hi everybody, comme promis le chapitre est la rapidement. Et il devrait y en avoir au moins encore un avant la fin de la semaine. Mais après c'est fini cet élan de 3 chapitres par semaine parce que à partir de lundi je reprends les cours et donc j'aurai moins de temps pour écrire.
Comme d'hab j'espère que le chapitre vous a plu. Hésitez pas à me faire un retour dans les commentaires où sur insta.
Pour ceux qui lise quand les chapitres sortent, j'ai posté une story sur insta pour que vous me donniez vos théorie sur la punition que va nous sortir Lamario, en y répondant vous me motiverais a sortir la suite demain. (si il y en a qui on pas insta vous pouvez le faire en commentaire)
Prenez soin de vous et à très vite 😘.
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Alzarsi | T.2
RomanceAttention ceci est le tome 2. *** Après plus de cinq mois en centre de réhabilitation Enola ne va toujours pas mieux. Elle ne supporte toujours pas les contactes physiques malgré les nombreuses tentatives du centre. Son mental est au plus bas, plus...