Vingt-six : Toutes tes premières fois

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⚠️ TW : évocation de viol ⚠️

--------------------------------------------------------- PDV Enola :

Il... il veut qu... que je le laisse m'embrasser. Que ses lèvres se posent sur les miennes. Que nos bouches se touchent.

N'a-t-il pas peur que je le salisse ?

Peut-être ne se rend t-il pas compte d'à quel point cet endroit de mon corps a été souillé. Parce que s'il savait, il ne voudrait certainement pas y déposer sa bouche. Et même il irait se rincer la bouche à la javel en souvenir de l'avoir déjà fait par le passé.

Ce n'est pas la première fois puisqu'il m'avait déjà demander de lui laisser mes lèvres. D'ailleurs ça m'avait surprise parce que s'était juste après qu'il soit venue me libérer pour la deuxième fois. Et durant cette fois, il avait du poser ses lèvres contres les miennes pour me reconnecter et ça n'avait clairement pas dû être une partie de plaisir pour lui. Donc je ne comprends pas qu'il veuille recommencer.

- Non, ça va te salir.

- Comment ça me salir ? Je ne crains pas ton haleine du matin mocciosa.

Étant toujours allongée sur lui, il n'a pas accès à mon visage et bien heureusement. Mais je me redresse tout de même pour pouvoir prendre de la distance avant de lui raconter quoique ce soit. Quand je suis à un peu moins d'un mètre de lui, je m'assois en tailleur. Puis prend une grande inspiration pour me donner du courage.

- Ma bouche, mes lèvres, mon corps Ils sont sales. Ils me les ont sali. Je ne veux pas te contaminer.

- Ce sont eux qui sont sales, ce sont eux les monstres. Toi au contraire tu es pure. Tu ne pourra pas me salir, bien au contraire tu vas me laver de mes pêchés.

- Tu ne comprends pas. Ils... ils... ils ont mis leurs engins de force dans ma bouche et ils m'ont obligé à avaler. Ça m'a salie. Toi tu es encore propre. Je sais que je te dégoute et j'en suis désolée mais je voulais pas promis...

Il franchi la distance que j'avais instaurée entre nous et me prends dans ses bras. C'est peut-être bête mais quand il me tient comme ça, j'ai l'impression d'être enfin en sécurité. Que plus jamais ils ne pourront me faire de mal. Il pose ses lèvres contre mon front puis chuchote contre ma peau :

- Je te promet que tu ne me dégoute pas. Au contraire je t'admire, tu arrive as être forte malgré tout ça. Je ne veux plus jamais t'entendre t'excuser ou quoique ce soit. Ce n'est absolument pas ta faute. Rentre dans ta petite tête que tu n'es pas sale et que jamais tu ne me dégouteras. Au contraire...

Il se recule, glisse deux doigt sous mon menton puis reprends :

- On ira à ton rythme mais je te promet que je te prouverai que tu ne me dégoutes absolument pas. Sache qu'à mes yeux seul les choses que tu as faite parce que tu les voulais et non parce qu'on t'a forcé à les faire compte. Seulement tes expériences avec ton consentement, le reste je considère que tu ne l'a jamais fait. Ti restituirò tutte le prime volte che ti è stato rubato.

(NDA : svp ne trichez pas, n'allez pas chercher la traduction)

Je n'ai aucune idée de ce que peut bien signifier sa dernière phrase et pourtant je devine à son air solennel que c'est une promesse qu'il me fait là. Une promesse de la plus grande importance je pense puisqu'il vient la sceller en m'embrassant le front. J'aimerai bien savoir en quoi elle consiste mais je ne comprends absolument pas l'italien et je me doute que ce n'est pas par hasard qu'il a choisi de l'utiliser.

- Donc Tu... tu veux vraiment... Commençai-je pas sûre de moi. Tu as vraiment envie de m'embrasser ?

- J'en meurs d'envie.

- Tu ne vas pas regretter ?

- Ça jamais.

- D'accord.

Je le fixe attendant la suite mais il ne se passe absolument rien. Peut-être qu'il hésite. Ou qu'il regrette déjà et ne sait pas comment me le dire. Ou alors il veut que je fasse le premier pas. Je ne sais pas ce qu'il attend mais je le trouve bien mou pour quelqu'un qui en "meurt d'envie".

- Tu viens de me dire oui pour que je t'embrasse ?

- Oui.

- Si mon bâton durcie, c'est pas grave d'accord. C'est juste que ça fait longtemps que j'en ai envie et qu'il risque d'être un peu trop investie dans le truc ok ?

- Euh ok.

Il ne perd pas plus de temps et se jette sur ma bouche. Je ferme les yeux et me crispe malgré moi mais me détend rapidement lorsque je remarque qu'il se contente de frôler ma bouche de la sienne. C'est vraiment très léger comme contact et rapidement j'ai envie de plus. Alors je me presse contre lui et il ne se fait pas prier.

Il m'embrasse réellement cette fois mais reste très doux et ne cherche pas à pénétrer ma bouche de sa langue. Ses lèvres sont douces contrairement aux miennes que je maltraite sans arrêt. Elles n'ont pas de goût particulier. Elles sont agréable et présente sans être envahissante. Pourtant je sens à ses muscles tendu qu'il se retient.

Je mets fin à ce moment de partage en me reculant légèrement, pas que je panique ou quoique ce soit mais je n'ai jamais réellement apprécier d'embrasser qui que ce soit.

Il est essoufflé alors que le baiser n'a pas duré assez longtemps pour qu'on manque d'air. Mais je comprends vite pourquoi quand je le vois essayer d'arranger discrètement son entre-jambe.

Avant de me rendre compte de ce que je fais, mes lèvres se plaquent contre les siennes une nouvelle fois. Ça ne dure que quelques millisecondes puis je pars en courant m'enfermer dans la salle de bains. Je préfère prendre la fuite plutôt que d'assumer ce que je viens de faire. Surtout que je ne lui ai pas demandé son avis avant. J'espère qu'il ne va pas m'en vouloir.

Il me faut bien cinq minutes pour reprendre mes esprits. Puis étant dans la salle de bain, je décide de prendre une douche. Je laisse l'eau assez froide pour m'éclaircir l'esprit et réfléchir à ce qu'il vient de se passer. Quand j'en suis à mettre mes chaussettes, il toque à la porte.

- Quand tu as finis, va directement à mon bureau. Ton petit déjeuner t'y attend pour que tu continues ta punition.

* * *

J'ai littéralement passé la journée à faire des lignes et des lignes. Pourtant je n'ai toujours pas fini. Il ne m'en reste plus énormément mais Lamario vient de me prévenir, que je dois aller me préparer parce qu'on sort ce soir.

Il n'a pas du tout reparlé de notre baiser alors je n'ai pas osé le faire. Il ne semble pas m'en vouloir ou particulièrement le regretter mais il fait comme si de rien était.

Il m'a dit qu'on allait dans un club mais que je pouvais m'habiller comme je voulais. Que l'essentiel était que je sois à l'aise à l'idée de croiser du monde dans cette tenue.

Du coup j'ai opté pour un jean taille haute avec un pull gris qui laisse apercevoir le col de la chemise blanche que j'ai mis en dessous. C'est très simple sans pour autant que ça fasse comme si j'étais négligée.

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Heyyyyyyyy. Comment que ça va ?

Alooooooooors ? Vous êtes enfin soulagés ?

Qu'est ce que vous avez pensé de leur premier vrai baiser ?

Et du comportement de Lamario ?

On le laisse s'expliquer ou on le dezingue de suite ?

Je vais essayer de publier un autre chapitre cette semaine, probablement vendredi.

A bientôt 😘.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant