Alzarsi | T.2

Trente-cinq : Négociation

⚠️ TW : sex ⚠️

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PDV Enola :

- Mais allez juste un dernier petit truc. Insiste-je bêtement.

Mon monde se retourne si soudainement que je mets bien quelques secondes à comprendre ce qu'il vient de m'arriver. Quand je pige enfin que Lamario vient de littéralement me retourner pour me poser à plat ventre en travers de ses genoux, je devine aussi que je vais passer un mauvais quart d'heure.

Quand Lamario pose sa main sur la peau nu de mes fesses je me maudis de m'être sentie si à l'aise tout à l'heure que j'en ai retirer mon legging. Me retrouvant seulement vêtue d'un tee-shirt et d'une culotte.

- Dis moi Enola, je t'ai dis quoi ya pas si longtemps ?

Il me caresse doucement la fesse droite tandis que je suis aussi statique qu'une statue. J'anticipe tellement la venue de la douleur que j'ai du mal à réfléchir à ce qu'il me dit. Donc inévitablement, lorsque je lui réponds, ce n'est pas la réponse attendu qui quitte mes lèvres.

- De recommencer.

Un petit cris aigue s'échappe de ma bouche lorsqu'il me pince. Et comme un électrochoc, la douleur reconnecte mon cerveau et me permet de lui donner enfin la réponse tant attendu.

- De... de... ne pas te donner de raison de me punir si je ne voulais pas être punis.

- Et qu'as tu fais ?

- J'ai voulu te poser une question. Nouveau pincement qui cette fois ne m'arrache qu'un gémissement. J'ai insisté. Tente-je de nouveau. Alors que tu m'avais dis de ne pas le faire et prévenue de ne pas continuer.

- Hum. Et du coup qu'est-ce que je fais de toi ?

- Euh... euh... je... je...

- Arrête de bégayer. Me réprimande-t-il en me pinçant une fois de plus.

- Rien. S'il te plaît...

Je me tends de peur que ma réponse ne lui convienne pas et qu'il me pince encore. Mais il ne fait rien de tel. Et je me rends même compte qu'il ne me maintient pas sur lui, je suis juste posée. Alors en théorie si je veux partir je peux. Ça m'aide à rester calme mais en même temps je me sens honteuse de ne pas m'être déjà enfuie.

- Ça mocciosa, ça ne va pas être possible. Mais si tu restes bien sage comme c'est le cas maintenant, je ne t'en mets que trois et non cinq comme j'avais prévus.

- Non...

- Non ? Tu en préfères cinq ?

- Non, je veux pas.

- Ah... Et on fait comment alors ? Parce que moi j'ai dit que je ne ferais jamais rien sans ton consentement et toi de ton côté tu as accepté les règles. Surtout que je ne te demande même pas de compter ou de me remercier après comme ça devrait être le cas. Et en plus j'ai déjà diminué la sanction.

Voyant qu'il semble vraiment embêté par notre dilemme, je pèse le pour et le contre. D'un côté il est vrai que j'ai accepté les règles et que je l'ai provoqué alors qu'il m'avait prévenue mais de l'autre je crains qu'il ne me fasse vraiment mal.

- Juste deux.

- Trois et je te fais un massage après. Je souffle un tout petit ok, la voix si basse que j'espère qu'il ne m'a pas entendu. Mais les coups de feu ne lui ont manifestement pas assez abimé l'audition. Je te préviens d'avance, ça ne se passera pas toujours comme ça. J'accepte de négocier avec toi pour cette fois mais dès la prochaine fois seul ton mot d'alerte pourra m'arrêter.