Vingt-cinq : Problème matinal

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PDV Lamario :

Comme chaque matin depuis quelques temps, je me réveille avec un petit corps chaud pressé contre moi. Je suis toujours le premier réveillé est heureusement parce que si elle se rendait compte de l'état dans lequel je suis le matin après avoir passé la nuit collé à elle, elle paniquerait très certainement.

Chaque jour je dois luttais pour ne pas me frotter à elle. Ça peut paraître être simple et normal de ne pas abuser de quelqu'un quand il ou elle dort mais ça devient bien plus compliqué quand à la base on a pour habitude d'avoir des rapports sexuel quotidiennement et surtout d'obtenir ce qu'on veut de ses partenaires.

Surtout quand on est frustré au point d'imploser parce qu'on a pas couché avec quelqu'un depuis des semaines pour ne être pas infidèle alors qu'on n'est même pas avec la personne de notre désir. Et que en plus de tous ça la dite personne que vous désirez vient coller son petit corps contre le votre toute les nuits, sans que jamais vous ne puissiez tenter quoique ce soit parce que des connards l'ont traumatisé.

Je trouve donc plus que normal que chaque jour qui passe, j'ai de plus en plus de mal à ne pas frotter l'énorme érection qui me vrille le bas ventre contre elle. Bien évidemment que je ne le ferai pas mais après faut pas s'étonner si je devient irritable.

D'ailleurs je ferais bien de me lever avant qu'elle ne se réveille parce que là ça se voit à des kilomètres que je suis en manque de sexe. J'ai l'impression que ma queue va exploser tellement elle est gorgée de sang. Je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai déjà été si dur. Peut-être n'est-ce jamais encore arrivé.

Si ça continue je vais devoir aller au club me défouler parce que c'est ça où j'arrête de dormir avec elle et ça ce n'est même pas envisageable. C'est dans ce genre de moment où je me rappel pourquoi l'éloigner de moi m'avais parut être une si bonne idée. Et ça aurait pu l'être si d'autre n'en avait pas profité pour lui faire du mal.

Perdu dans mes pensées, je ne me rend d'abord pas compte que la petite sauvage commence à remuer dans son sommeil. C'est quand sa anche vient pas accident s'appuyer contre ma queue et qu'un gémissement m'échappe que je réalise que je suis dans de beaux draps. Je me fige attendant de voir si elle s'en est rendu compte mais ça ne semble pas être le cas.

J'essaye de la repousser pour pouvoir me lever et fuir la chambre mais à chacun de mes mouvements sa anche se mouve sur mon entre-jambe. Je suis plus que coincé et chaque secondes qui passe où son corps est en contact avec le centre de mon désir ne m'aide pas à rester concentré sur le problème. Ma respiration devient erratique et si la situation n'était pas si catastrophique je pourrais me moquer de ma propre faiblesse face à ce petit bout de femme.

Soudain c'est la crise, elle remue plus fermement puis se fige complètement. Je voudrais la rassurer mais je crains que ma voix rendu rauque par le désir ne l'effraie encore plus. Elle se met à trembler et sa respiration devient aussi saccadée que la mienne. La voir dans cet état par ma faute me fait l'effet d'une douche froide et me permet de reprendre mes esprits bien que la dureté entre mes jambes ne semble pas vouloir se calmer.

- C'est... c'est moi mocciosa. Tout va bien. Je te ferais jamais de mal, tu le sais. C'est juste que... que je peux pas contrôler ça. Eloigne toi et tout ira bien ne t'inquiète pas.

- Je suis désolée. Pardon, pardon, pardon.

Elle se recroqueville complètement sur elle même et s'excuse en boucle. Je suis moi même complètement figé, d'habitude je la ramène avec un contact physique mais là c'est ça qui est à l'origine de sa peur. Déjà à la base la seule solution que je maîtrise c'est la violence alors j'ai dû apprendre à être doux pour elle. Mais là je suis vraiment perdu.

- Pourquoi tu t'excuses ? A ton âge quand même tu devrais savoir que les hommes le matin ont des érections. C'est pas pour autant que je vais te faire quoique ce soit. M'agace-je.

Je tente de la repousser mais cette imbécile s'accroche à moi. Elle se réfugie littéralement contre moi, collant la moindre parcelle de son corps au mien. Au moins ça a pour résultat de l'éloigner de ma queue. Ses bras m'entoure et son visage vient se cacher dans mon cou. Et c'est là que je comprends que je suis devenu son point d'ancrage. Elle ne craint plus mon toucher, elle le cherche au contraire.

Je passe ma main entre son dos et son teeshirt et entreprend de la caresser. Sa peau est douce malgré quelques imperfections. Alors que mes doigts frôlent le moindre centimètre de son dos, je rêve de pourvoir faire de même avec mes lèvres.

- Ça va mieux mocciosa ? L'interrogeais-je lorsque je la sens se redresser.

- Je sais que tu me fera pas ça. Mais j'ai tendance à oublier que tu as un... M'explique-t-elle visiblement gêné au vue du léger rose qui a pris place sur son visage pale.

- T'as de la chance qu'il soit encore tôt car peu de ce qui ont voulu m'émasculer s'en sont tiré.

Je devrais être content qu'elle me fasse si confiance qu'elle en vient à oublier que je suis un homme mais je ne peux m'empêcher d'être agacé. Et quel homme ne le serait pas s'il apprend que la personne dont il brûle littéralement de désir oublie qu'il possède un pénis.

- Je préfère oublier que tu possèdes ce genre de choses qui m'a fait tant de mal plutôt que d'être constamment sur mes gardes.

Une question me taraude mais je ne sais si elle acceptera de me répondre. Déjà parce que c'est en temps normal une question tabou mais en plus parce que jusque là elle n'a pas voulu me raconter se qu'elle a vécue. Ne trouvant pas de bonne manière de l'interroger, je décide de directement mettre les pieds dans le plat.

- Tu avais déjà eu des rapports avant tout ça ?

- Non... Souffle-t-elle si bas que je ne sais si elle a réellement parlé ou si je l'ai rêvé.

- Je comprends mieux.

- Tu comprends mieux quoi ?

- Pourquoi tu ne sembles pas savoir que ce que j'ai entre les jambes pourrait te faire du bien.

Elle se jette sur moi pour cacher son visage gêné dans mon cou. Et moi je ricane face à tant d'innocence. Mais je ne peux m'empêcher d'avoir encore plus la haine contre ceux qui lui ont voler ça. Le travail qui m'attend s'annonce ardue mais j'ai l'espoir de pouvoir un jour lui prouver que le sexe peu et doit être agréable.

- Je sais que tu ne contrôle pas ce genre de choses. Je suis désolé de mettre coller à toi, je ferai plus attention la prochaine fois. M'annonce-t-elle alors qu'elle est littéralement allongée sur moi.

- Tu veux te faire pardonner ?

- Hum hum.

- Alors laisse moi prendre possession de tes lèvres.

Bon ok je profite un peu de la situation mais je mérite bien une petite récompense pour mon self-contrôle.

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Hello, comme vous pouvez vous en douter j'ai finalement eu le temps d'écrire cette semaine.

Je ne sais pas si ça sera tout le temps le cas mais j'aimerai bien réussir à tenir ce rythme. Parce que de base j'avais pour projet de terminer l'histoire d'ici avril hors il reste entre 15 et 25 chapitres et seulement 9 semaines d'ici avril.

C'est pas que j'ai spécialement hâte de mettre un terme à cette histoire mais chaque jour qui passe j'ai de nouvelle idées pour de futures histoires et j'ai hâte de les écrire.

Sinon, ce petit chapitre où Lamario rencontre quelques difficultés, vous en avez pensé quoi ?

On soulage le terrible mafieux dans les prochains chapitres avant qu'il ne tourne au ridicule ou on continue de le torturer ?

A la prochaine 😘.

Alzarsi | T.2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant