LILITH ⌊ TERMINÉ ⌉

12 ღ Les frères Dewitt.

❂ (Scène violente, sang, mutilation)

CHAPITRE 12

     « 𝖭𝗂𝗀𝗁𝗍𝗌 𝗉𝖺𝗌𝗌 𝗌𝗈 𝗆𝗎𝖼𝗁 𝗊𝗎𝗂𝖼𝗄𝖾𝗋 𝗍𝗁𝖺𝗇 𝗍𝗁𝖾 𝖽𝖺𝗒𝗌 𝖽𝗂𝖽. »

✧ 𝖫𝖾𝗌 𝗇𝗎𝗂𝗍𝗌 𝗌𝗈𝗇𝗍 𝗉𝖺𝗌𝗌𝖾́𝖾𝗌 𝖻𝖾𝖺𝗎𝖼𝗈𝗎𝗉 𝗉𝗅𝗎𝗌 𝗏𝗂𝗍𝖾 𝗊𝗎𝖾 𝗅𝖾𝗌 𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌. ✧

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    LILITH
        Au même moment...

  Après avoir effectué mon sprint matinal, j'ai prétexté un rendez-vous gynécologique auprès de Cameron pour qu'il me laisse sortir sans lui laisser de doutes.

Tandis que je pénètre l'appartement des frères Dewitt, une odeur de lavande m'enivre. Immédiatement, le souvenir du parfum de ma mère refait surface et un triste sourire étire mes lèvres.

Suite à mes salutations faites aux deux frères, je m'interroge sur la façon dont je vais pouvoir manipuler mon propre frère pour qu'il ait de nouveau un semblant de confiance en moi.

Je suis persuadée qu'il détient des informations importantes.

Jack m'invite à m'asseoir sur le sofa, avant de s'y poser à son tour. John, lui, prend place dans un fauteuil devant nous.

- Je te préviens tout de suite Lilith, ce que j'ai trouvé ne va pas te plaire, mais il faut que je t'en informe.

En plus d'être frères, les Dewitt sont également jumeaux. Quelques minuscules différences les séparent, mais seul le crâne rasé de John nous permet de les distinguer. Contrairement à son frère, Jack possède des cheveux bruns tombant sur le haut de son front.

Leurs iris d'un vert étincelant nous permet d'y déceler toute la vérité qu'ils cachent.

En deux années de coopération, j'ai appris à les connaître, et à supporter leur présence. Jack est le frère parlant le plus, celui qui prend parfois trop de pincettes pour avouer de difficiles confessions.

John est du genre franc, un esprit lucide, qui ne perd pas une seconde pour réfléchir. Il est ce que son frère n'est pas, introverti, mais avec un fort caractère.

- Le dossier sur le meurtre de ta mère a été fermé. Classé sans suite.

Très vite, je tombe bien bas.

- Pardon ?

Mon calme apparent n'est qu'une façade contrairement à la tornade d'émotions qui démolit ma patience avec les secondes qui passent.

- J'ai demandé à mon patron pourquoi le dossier avait été fermé, mais apparemment, il n'en sait rien non plus. Le procureur a choisi de clore l'affaire sans même en parler au chef de la police de New York.

D'un bond, je me lève du canapé et tel un lion en cage, me mets à faire les cents pas.

- Le procureur a proclamé sa décision seul ? Ou bien y avait-il quelqu'un pour le payer ?

John hausse les épaules, dans l'ignorance totale.

- Putain... Laissé-je échapper dans un soupir.

- Si quelqu'un veut clore l'enquête, c'est que cette personne à quelque chose à se reprocher, ou qu'elle veut cacher des indices précieux.

- Ou nous faire perdre du temps. On essaie d'être le plus discret, mais y'a sûrement moyen de trouver que l'on travaille sur cette enquête avec toi Lilith. Si quelqu'un veut nous faire la peau, il n'hésitera pas.