LILITH ⌊ TERMINÉ ⌉

40 ღ Ensemble, ou rien.

❂ (Mention d'agression sexuelle, take care of you.)

CHAPITRE 40

« 𝖠𝖿𝗍𝖾𝗋 𝖺𝗅𝗅, 𝗐𝖾 𝖺𝗋𝖾 𝗇𝗈𝗍𝗁𝗂𝗇𝗀 𝗆𝗈𝗋𝖾 𝗈𝗋 𝗅𝖾𝗌𝗌 𝗍𝗁𝖺𝗇 𝗐𝗁𝖺𝗍 𝗐𝖾 𝖼𝗁𝗈𝗈𝗌𝖾 𝗍𝗈 𝗋𝖾𝗏𝖾𝖺𝗅. »
✧ Après tout, nous ne sommes rien de plus ou de moins que ce que nous choisissons de révéler. ✧

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KYE

— Lexa ?!

La brune pousse un soupir condescendant face au refus du videur, puis finit par le bousculer avant de pénétrer dans la zone VIP.

— J'ai cru qu'il n'allait jamais me laisser passer, punaise !

Je n'ai pas le temps de la présenter à Lilith, car la jeune femme m'attrape dans ses bras en sautillant.

— Je suis tellement contente de te revoir ! Tu m'as manqué !

Lexa semble prendre conscience que Li' est juste derrière moi, et elle me pousse afin de tendre sa main à ma brune. Lilith l'examine un instant, me lançant un regard noir.

Madame est jalouse, donc... ?

Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire. Si seulement elle savait qu'il n'y a qu'elle dans ma vie. Elle est la seule, et l'unique.

— Enchantée ! Je suis Lexa... Et toi, tu dois être la fameuse Lilith ? J'ai beaucoup entendu parler de toi, ça, je peux te l'assurer... soupire-t-elle en me jetant un regard amusé.

Lilith hésite avant de finalement tendre sa main à son tour. Je sens que son corps est tendu. Elle ne comprend absolument pas qui est cette femme lui serrant la main, alors je dépose mon bras autour de ses épaules, avant de lui chuchoter à l'oreille.

— La jalousie ne te va pas, je préfère quand tu me fais les yeux doux.

Comme réponse, elle me donne un coup de coude dans le rein, avant de tenter de prendre la fuite, suivant alors Lexa vers nos amis.

J'attrape son poignet et la fait tourner dans mes bras. Elle se débat, mais je parviens à l'immobiliser en plaquant ses mains dans mon dos.

– Tu veux savoir qui est Lexa ?

— Non, je m'en tape à vrai dire, rétorque Lilith, d'une voix froide.

— C'est une amie, Lilith. Tu pourras lui demander. C'est la fille d'une amie de ma mère, elles sont proches, et je n'ai pas eu d'autre choix que d'aider Lexa un jour, puis, on est devenu amis, et c'est tout.

Elle détourne le regard, gênée, ou bien insensible face à mes paroles. Elle ne me croit pas.

Mes doigts viennent soulever son menton, et je lui avoue :

— Tu sais très bien qu'il n'y a que toi. Tu es ma première, et ma dernière.

Ses lèvres s'étirent dans un sourire satisfait, mais elle parvient à retrouver un visage impassible en se mordant l'intérieur des joues. Pour la taquiner, j'attrape ses joues et les secouent en lui adressant un clin d'œil. Elle essaye de se dérober, or, je ne suis pas d'humeur à la lâcher. J'ai besoin de la sentir contre moi.

Je veux que son cœur batte en rythme avec le mien.

— T'iras lui demander, si tu veux, finis-je par déclarer en empoignant sa main et la forçant à me suivre près de notre table.