7 ღ La légende n'est plus une légende.

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❂ (Mutilation et mention de suicide)
( S'il vous plaît, prenez en compte les triggers warnings !  Ils ne sont pas là pour décorer, ou vous embêter, simplement pour vous protéger.)

CHAPITRE 7

« 𝖨 𝗀𝗈𝗍 𝖺 𝗅𝗂𝗌𝗍 𝗈𝖿 𝗇𝖺𝗆𝖾𝗌 𝖺𝗇𝖽 𝗒𝗈𝗎𝗋𝗌 𝗂𝗌 𝗂𝗇 𝗋𝖾𝖽 𝗎𝗇𝖽𝖾𝗋𝗅𝗂𝗇𝖾. »

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LILITH

Enfant, on me faisait souvent remarquer que j'étais trop curieuse, que je me mêlais de tout, et surtout, de ce qui ne me regardait pas. Pour eux, pour les adultes trop moraux, trop hypocrites qui donnent l'impression de ne jamais être curieux, et de ne jamais s'enticher des potins qui se disaient dans la villa, la curiosité était un vilain défaut.
C'était mon défaut.

Selon eux, j'étais la petite fille dont il fallait boucher les oreilles et cacher les yeux, parce que j'allais tout répéter à mes cousins.
J'étais celle qui, trop fragile par son genre, devait attendre sagement qu'on lui dise quoi faire, sans jamais, jamais, osé fouiller dans les affaires des autres.

Ils avaient sûrement peur que je découvre leurs petits secrets.

Dans notre monde, des tas de secrets sont enfouis sous les cadavres, les beaux mensonges, et les alliances. C'est ainsi que cela fonctionne. Nous devons mentir, autrement, les gangs ne pourraient pas s'élever au rang de dictatures.

Ce ne sont pas les hommes politiques qui dirigent, non. Ce sont les plus dangereux criminels.

Dans ce milieu, des réceptions sont souvent organisées dans le but de créer des alliances, ou de discuter des nouvelles affaires.
Toutefois, je n'avais pas prévu de me réveiller un beau dimanche matin à cause des discussions houleuses des partenaires de Cameron Diaz.

Je peux être très, très aigrie le matin.
Surtout lorsque ce n'est pas moi qui me réveille.

Je grommelle quelques insultes dans ma moustache avant de tirer la couette et d'attraper mon téléphone pour regarder l'heure.
8h00.
Bordel de merde !

Je me rassure en me disant que cela me donne encore une bonne raison de détester mon père et ses convives...
N'arrivant point à me rendormir, je saute du lit et m'habille en vitesse. (Un jogging et un crop-top feront affaire pour cette matinée exécrable.)

À contrecœur, je traverse le couloir qui me semble extrêmement silencieux et descend les escaliers en colimaçon. De là-haut, j'entends déjà certaines bribes de conversation.

Première chose que je déteste (je déteste beaucoup de choses alors, je ne vais pas vous faire une liste entière, m'enfin bon...), être entourée d'hommes, qu'importe leurs âges, qu'ils paraissent gentils ou bienveillants, je n'en ai rien à foutre.
Deuxième chose que je déteste (et on s'arrêtera là, car sinon vous allez penser que je méprise le monde entier, ce qui est actuellement le cas...), tout simplement les hommes.

Cette espèce ne m'inspire que du mépris, de la haine et de la rancœur. Le monde se porterait bien mieux si les femmes régnaient.
Peu importe.

Alors que je me rends dans la cuisine, où Mona et Céleste s'activent à préparer des tasses de café et des tranches de pain de mie grillé pour les invités, je sens les regards posés sur moi. J'attrape une tasse de café, que je me prépare moi-même, car je ne suis pas un homme qui a besoin d'une gouvernante pour se préparer un putain de café, et en bois quelque gorgés.

LILITH ⌊ TERMINÉ ⌉Où les histoires vivent. Découvrez maintenant