16. Colère noire

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Sofia

Je tremblais instantanément comme une feuille et regrettais immédiatement mes propos en voyant James se diriger vers moi avec fureur. Il avait les poings serrés et son regard meurtrier me donnait envie de me sauver au plus vite.

— Toi si tu sors pas de cette baraque morte, je m'appelle pas James, me menaça le blond avec rogne alors qu'il venait de me faire face.

Sans savoir pourquoi, je lançai un regard de détresse à Zack qui observait simplement la scène avec un sourire moqueur. Ses prunelles sombres ne me quittaient pas des yeux et il devait sans doute se réjouir du spectacle qui s'offrait à lui.

Connard. J'ai pas besoin de toi de toute façon.

La peur prit possession de mon corps entier et je me sentais incapable de faire le moindre geste. Malgré les beaux yeux bleus de James, son regard était effrayant et me faisait frémir.

— T'es juste bonne à baiser de toute façon, tu vas faire quoi ? Cracha t-il en gardant ses poings serrés.

Je déglutis et me disais que je n'allais pas me laisser ridiculiser par cette ordure. Quitte à me faire frapper ou à me faire tuer, je n'allais pas tarder à connaître un sort tragique vu qu'un narcotraficant était actuellement à mes trousses. C'était assez triste de dire ça en vrai.

One life.

Avec le peu de courage qu'il me restait, je le défiais du regard et répondit en essayant de ne rien laisser paraître :

— Oui sauf que tu n'auras jamais la chance de le faire, je ne donne pas mon corps à des sous-merdes comme toi.

Une rage incontrôlée venait de naître en lui et je devais être toute pâle à ce moment.

— Espèce de salope !

Il leva subitement son poing vers moi, prêt à l'abattre tout droit sur mon visage. Je lâchai un hoquet d'effroi et fermai automatiquement les yeux en me cachant la figure à l'aide de mes mains.

Mes membres tremblaient et j'étais toute crispée. Mon coeur battait à la chamade et je me préparais à la douleur atroce que j'allais probablement ressentir.

Quelques secondes après, je ne sentis toujours rien. Puis, avec prudence, j'ouvris doucement les yeux et baissai mes mains. Ce fut donc avec une immense surprise que j'aperçus Zack qui tenait fermement le poignet de James en le fusillant du regard. Le blond avait toujours les yeux posés sur moi et il n'avait pas l'air de vouloir lâcher l'affaire.

— Ça suffit, répliqua Zack d'un ton ferme.

Lâche moi, grogna James en tentant de se lâcher de l'emprise de Zack, je vais lui donner une bonne leçon à cette traînée ! Elle se croit tout permis depuis qu'elle est ici.

— J'ai dis ça suffit, répéta le brun d'une voix tranchante.

Le blond pivota sa tête vers lui et son expression du visage changea immédiatement en croisant son regard noir. Il devint tout blême et il baissa directement son poing sans dire un mot de plus.

Je venais à ce moment de me rendre compte que Zack venait de me défendre ! Attendez, c'était un rêve ou bien la réalité ? Zack venait de prendre ma défense, je n'étais pas folle !

La Protégée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant