13 . clara wagner

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OLIVIA SORTIT de l'appartement, prête à aller voir Clara. Quelques jours plus tôt, l'allemande avait proposé qu'elles se voient. Et la brésilienne n'avait pas hésité à accepter. D'autant plus que Richarlison était parti pour Manchester quelques heures plus tôt. Il avait un match contre Manchester United ce soir-là.

  Clara avait suggéré qu'elles aillent traîner dans Londres, sans but précis. D'après elle, c'était le meilleur moyen de découvrir de nouvelles choses. Et la brésilienne devait avouer qu'elle n'avait pas tort de ce côté-là. Elles avaient prévu de se rejoindre en bas de l'appartement de Richarlison.

  La brune descendit les escaliers d'un pas rapide, prête à retrouver l'allemande. Dès qu'elles se virent enfin, elles se firent la bise.

  — Comment tu vas ? demanda Clara, avec un grand sourire aux lèvres.

  — Très bien, et toi ?

  — Très bien.

  L'allemande expliqua à la brune où elle l'emmenait et un large sourire se dessina sur ses lèvres quand elle entendit l'endroit.

  Une trentaine de minutes plus tard, elles se retrouvèrent devant Buckingham Palace.

  — Je me sens étonnement petite, remarqua Olivia en rigolant.

  — Je me suis dit pareil la première fois. C'est grand. J'espère que j'aurais l'occasion d'aller à l'intérieur une fois dans ma vie.

  — Tu m'étonnes.

  L'allemande changea de sujet pendant qu'elle se rendait vers le Parlement et Big Ben.

  — Tu vas au Qatar pour la Coupe du Monde ?

  — Je ne sais pas si je pourrais, j'ai un mois pour préparer subtilement ma patronne. Je ferai de petites allusions. Mais ça me paraît compromis, ça ne fait que quatre semaines que je travaille là-bas.

  — Richarlison te trouveras de bons arguments.

  — Il serait capable d'aller voir Mme Wheeler en personne. Mais j'aimerais bien aller le supporter, c'est vrai.

  Elle avait beaucoup pensé à la question et elle avait réfléchi à ce qu'elle pourrait dire à sa patronne pour qu'elle accepte. Elle ne se faisait pas de faux espoirs, mais c'était une occasion unique. D'autant plus qu'elle serait en tribunes réservées.

  — D'après ce que j'ai pu comprendre, l'Allemagne et le Brésil ne sont pas dans le même groupe.

  — Ouais, c'est dommage. On ne se croisera pas dans les tribunes.

  — Mais ça ne nous empêchera pas de voir Doha ensemble. Et je te présenterai Kai !

  — Tu peux déjà me le présenter ici plutôt qu'au Qatar.

  — Pareil pour toi avec ton Richarlison. Y'a un truc entre vous ?

  — C'est platonique. Et après ma rupture, je ne suis pas trop prête à être en couple. Mais il est différent de mon ex. Même si avant d'arriver à Londres, nous deux, on ne pouvait même pas se voir en photo.

  — Je n'en doute pas.

  — C'est cool d'être ami avec un footballeur comme lui. Il ne se prend pas la tête.

  — C'est vrai. Ils sont détendus.

  — On va boire un verre ?

  — Allons-y !

  — Et là, le gars a commencé à me parler en anglais, mais très vite. Et il n'articulait pas. J'étais au bout de ma vie. C'est le seul truc galère au travail. Du coup, j'essaie d'être discrète. Comment t'as fait pour t'habituer à l'anglais ? Je veux dire, ça fait un mois que je suis là et je galère toujours à comprendre ce que les gens disent.

𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐀𝐔 𝐃𝐄́𝐏𝐀𝐑𝐓 - 𝐑𝐈𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐈𝐒𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant