35 . antony santos

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OLIVIA PRIT Antony dans ses bras. Il avait quelques jours sans matchs alors il en avait profité pour faire le chemin de Manchester jusqu'à Londres.

Olivia venait tout juste de retrouver le footballeur à la gare.

— Je suis trop contente de te voir, Antony.

— Tu m'as manqué, Oli'.

Elle desserra l'étreinte, faisant le chemin avec lui jusqu'à sa voiture.

— Comment ça se passe avec Rosy ? demanda-t-elle.

— Rien de concret. Et je la comprends. Parfois, j'ai l'impression qu'il n'y a que Lorenzo qui nous relie.

Elle passa ses deux bras autour du cou du brun.

— Ce n'est qu'une question de temps avant que tout revienne dans l'ordre, tu verras.

Il posa sa main droite sur le bras de la brune.

— Peut-être bien.

Elle le lâcha avant d'entrer du côté conducteur.

— Je n'avais jamais vu ta voiture, elle est sympa.

— On ne l'a pas depuis très longtemps. Mais Richarlison à la sienne, et j'ai la mienne.

Elle appuya sur un bouton du tableau de commande, attisant la curiosité du footballeur. Celle-ci partit vite quand il sentit le dossier et l'assise de son siège se réchauffer.

— Il fait tout le temps froid ici, j'adore ce mode, précisa-t-elle.

— C'est plutôt pas mal, effectivement.

Elle quitta le parking de la gare, qui était pratiquement vide.

— C'est morose Londres, commenta Antony en regardant le paysage défiler.

— C'est la gare qui ne donne pas envie. Le reste est attractif.

— T'as raison, c'est juste cet endroit qui fait fantôme.

— Quelle idée de choisir une des gares les moins fréquentées.

— T'avais envie qu'on se fasse arrêter par des paparazzis et que Rosy s'imagine encore des choses ?

— Pas forcement.

Elle déglutit avant de laisser un léger silence, quelque peu déstabilisée par cette conversation, aussi courte que chargée de sens. Antony sans Rosy n'était pas réellement Antony.

— Richarlison est à la maison, il vient de rentrer de son entraînement. Je parie qu'à l'heure qu'il est, il est en train d'engloutir une pomme.

— Tu le connais bien ton copain.

— Heureusement, non ?

Il hocha la tête avant d'appuyer sur le tableau de commande, cherchant désespérément l'icône permettant d'allumer la radio. Remarquant à quel point il semblait galérer, Olivia lui indiqua où était ce fameux bouton.

— Sous celui du GPS, Anto'.

Il trouva directement, puis il navigua parmi les stations.

— Pourquoi tu passes toutes les bonnes musiques ? demanda-t-elle en actionnant son clignotant pour entrer dans l'allée.

— T'aime bien Travis Scott ? s'étonna-t-il. Je t'imaginais plus du genre à écouter Artic Monkeys.

— C'est cool aussi, mais rien ne dépasse Travis.

Il rigola avant d'éteindre la radio, remarquant que son amie s'arrêtait au bout de l'allée.

— Ah oui, je me souvenais de la voiture de Richarlison. Elle en a parcouru du chemin depuis le Brésil.

𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐀𝐔 𝐃𝐄́𝐏𝐀𝐑𝐓 - 𝐑𝐈𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐈𝐒𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant