08 . nouvelle aventure

435 17 0
                                    

OLIVIA EMERGA de sa nuit de sommeil aux alentours de 9 heures. Elle constata que l'appartement était calme, le brésilien devait encore dormir. Elle se leva avant d'attraper une paire de claquette, ses lunettes – qu'elle mettait souvent le matin – et d'ouvrir discrètement la porte de sa chambre. Elle n'ouvra pas les volets du salon afin que Richarlison ne soit pas dérangé par les rayons du soleil.

Elle se dirigea vers la cuisine, la lumière du soleil traversait les volets et les rideaux n'étaient pas opaques, il y avait suffisamment de lumière pour qu'elle se serve un jus d'orange. Elle attrapa aussi une petite boite de gâteaux, simplement posée sur le four à micro-onde.

Sa première nuit ici s'était bien déroulée. Ils ne s'étaient pas couchés très tard, épuisés par le voyage. Alors qu'elle avait dormi pendant tout le trajet en avion. Le matelas était confortable et elle avait pas mal de places dans sa chambre pour mettre toutes ses affaires. Pour l'instant, ses valises étaient toujours posées dans un coin de la chambre, attendant patiemment d'être déballée. Et c'était le programme de la journée, faire du rangement. Et ce soir, Richarlison et elle sortiraient sûrement en ville. C'était ce qu'ils avaient conclus à la fin de leur repas la veille.

Elle ouvrit ensuite le volet menant au petit balcon, puis elle posa ses affaires sur la table de salon de jardin avant d'aller chercher son ordinateur portable, qu'elle avait laissé la veille sur la table basse. Elle retourna ensuite sur le balcon avant de s'asseoir sur une chaise. Elle aimait bien cet appartement, elle s'y sentait à l'aise. Elle ouvra son ordinateur après avoir pris une gorgée de son jus d'orange, et un petit gâteau en forme de rond au passage – ils étaient nappés de chocolat. Délicieux.

Elle tapa dans le moteur de recherche les offres d'emplois dans le domaine de la mode à Londres. En voyant toutes les annonces défiler et les qualités requises, elle se demandait si elle ne serait pas mieux en éboueuse. Y'avait pas besoin de tant que ça de compétences. Elle n'avait pas fait d'école d'art, c'était une fac plutôt axée sur les lettres, mais avec des options arts, qu'elle n'avait pas hésité à prendre. Les professeurs d'art l'encourageaient d'ailleurs à poursuivre son travail si elle voulait continuer dans ce milieu. Elles disaient qu'elle était pleine de talents et qu'il fallait qu'elle en fasse profiter tout le monde. On lui avait d'abord conseillé de faire des BD, ou des dessins-animés, mais ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle voulait créer des vêtements. Sa pochette à élastique – qu'elle traînait partout avec elle au cas où elle aurait une idée subite – était remplie de dessins de robes, de hauts... Et son seul et unique but dans la vie, c'était de voir des gens porter ses créations. Mais ce n'était pas si facile que ça. Et il lui faudrait sûrement un bon budget.

Elle leva quelques secondes les yeux vers la vue avant de prendre un autre gâteau. Elle réalisait enfin qu'elle était à Londres, chez le garçon qu'elle avait le plus détesté dans son enfance. Maintenant, il s'agissait plutôt de Jaden. C'était aussi bien qu'elle ne soit plus avec lui, elle n'aurait jamais vécu ça sinon. Elle n'aurait jamais eu la chance de savoir ce que c'était de vivre avec un footballeur à Londres.

— Coucou ! s'exclama Richarlison en arrivant sur la terrasse. Bien dormi ?

Elle se retourna pour lui faire face. C'était compliqué de le regarder sans rougir quand il était torse-nu. Il avait un short à l'effigie de Tottenham et des claquettes, rien de plus. Il avait un tatouage en forme de cœur humain sur la poitrine, elle trouvait ça mignon. Mais ce n'était évidemment pas le seul tatouage.

— J'ai très bien dormi, reprit-elle en le regardant tant bien que mal dans les yeux. Et toi ?

— Ouais, fit-il en souriant.

Il rentra dans l'appartement, sans doute pour manger quelque chose. Elle se concentra à nouveau sur son ordi pour essayer d'oublier ce qu'elle venait de ressentir. C'est vrai qu'il était devenu plutôt attirant. Peut-être que sa carrure de sportif jouait un bon rôle dedans.

𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐀𝐔 𝐃𝐄́𝐏𝐀𝐑𝐓 - 𝐑𝐈𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐈𝐒𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant