𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐀𝐔 𝐃𝐄́𝐏𝐀𝐑𝐓 - 𝐑𝐈𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐈𝐒𝐎𝐍

18 . serbie - brésil

LE PREMIER match du Brésil à la Coupe du Monde était arrivé vite. La veille, Olivia avait assisté au premier match de l'Allemagne contre le Japon. Ils avaient perdus et Clara l'avait accusée de porter malheur. Alors ce premier match du Brésil allait pouvoir démontrer à Clara qu'Olivia était un vrai porte-bonheur. S'ils gagnaient, évidemment.

  La brésilienne avait enfin rencontré Kai. Il était super gentil, il avait fait bonne impression à la brune. Et elle trouvait qu'il formait un beau petit couple. Forcément, il n'était pas au top de sa forme avec cette défaite, mais il avait quand même était un minimum souriant.

  Avant d'aller prendre place dans les gradins avec Clara, Olivia était descendue voir Richarlison. Elle était toujours un peu perdue dans les back stages. Ils n'allaient pas tarder à se mettre en place. Comme elle l'appelait, ils étaient « dans le tunnel de la victoire ».

  — Pourquoi t'es blasé comme ça ? Tu t'apprêtes à jouer un match de Coupe du Monde ! Sois content.

  — Mais je suis content, se défendit-il en arborant un sourire sonnant faux.

  — Tu donnes tout ce soir, je te soutiendrai depuis les gradins de toute façon.

  Richarlison hocha la tête avant de prendre la brune dans ses bras.

  — Je stresse.

  — Tu n'as pas besoin, t'es déjà très fort, Richarlison. Crois-moi.

  Une voix annonçant aux joueurs de se mettre en place sortit des microphones éparpillés un peu partout dans le long tunnel.

  — Allez, on se voit tout à l'heure. Bon courage !

  — Merci.

  Ils s'adressèrent un dernier sourire. Olivia adressa un signe de main à Antony, faisant office de « bon courage », avant que la brune retrouve le chemin des gradins, zigzaguant légèrement pour ne pas apparaître sur les caméras.

  Elle retrouva rapidement l'allemande, qui s'était vêtue d'un maillot de l'équipe du Brésil au nom de Neymar Jr.

  — Je sens qu'on va gagner, commença la brésilienne, se préparant à écouter son hymne nationale.

  — Je le sens aussi.

  Et leurs pronostics commencèrent à devenir réels à la soixante-deuxième minute, quand Richarlison marqua un but. Olivia cria en se levant, en même temps que tous les gens présent pour supporter l'équipe brésilienne. Elle regarda son blond, un large sourire aux lèvres. Il se faisait attraper de tous les côtés en signe de félicitations.

  — Il est fort ton Richarlison, conclut Clara en se rasseyant.

  — Tu ne devrais pas te rasseoir de suite, je pari qu'il va marquer un autre but dans pas longtemps.

  Le cœur d'Olivia battait à cent à l'heure et plus les minutes passaient, plus l'adrénaline montait. Elle ne loupait pas une seconde du match et quand son ami inscrivit un deuxième but, elle se fendit dans les bruits de la foule, criant dans tous les sens et chantant l'hymne national avec tous les supporters.

  Elle était extrêmement fière de lui et elle avait hâte de le couvrir de compliment à la fin du match.

  — Alors, tu penses toujours que je porte malheur ? demanda-t-elle à l'allemande.

  — Non ! s'exclama-t-elle pour qu'elle l'entende parmi les bruits de foules.

  Le match se termina sur une victoire du Brésil. Quand l'arbitre siffla pour la dernière fois, Olivia fit un saut de joie en serrant Clara dans ses bras.