𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐀𝐔 𝐃𝐄́𝐏𝐀𝐑𝐓 - 𝐑𝐈𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐈𝐒𝐎𝐍

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C'EST AVEC un large sourire aux lèvres qu'Olivia attendait son copain qui devrait arriver d'une minute à l'autre.

  En trois semaines, elle avait signé deux contrats, après en avoir longuement parlé avec Richarlison. L'un d'entre eux étaient en accord avec une entreprise qu créerait ses vêtements avant d'en expédier à Londres pour remplir les stocks de la boutique où elle travaillait avant. Puis le second accord était encore plus fantastique que le premier : elle allait représenter l'entreprise italienne pendant un meeting entre plein de sociétés italiennes de modes. Elle porterait des robes de créateurs tout au long de la journée pour montrer tout le travail accompli par les élèves et les professionnels qui y consacrent des années entières.

  Richarlison ne cessait de la féliciter pour ça. C'était dans six mois, à Milan même. L'histoire entre cette ville et Olivia n'était pas prête de prendre fin. Et cet endroit prenait une place importante dans le cœur de la jeune femme. Son rêve était en Italie, il suffisait juste de le trouver.

  Les passagers de l'avion venant tout droit de Londres descendirent au fur et à mesure. Richarlison avait pris la première classe, mais pas d'un jet privé. Après avoir commencé à économiser de la pollution en prenant le métro, Olivia avait presque supplié le brésilien de ne pas venir en jet privé. C'était déjà ça de gagné.

  Il attendit que la vague de foule soit descendue pour quitter à son tour l'avion, suivi de deux vigiles. Olivia analysa la scène, c'était assez bizarre de le voir encadré par deux vigiles. Elle ne savait pas trop comment réagir face à ses deux hommes en costume.

  Richarlison lui adressa un grand sourire, alors qu'Olivia répondit par un sourire hésitant. Elle n'avait rien contre les vigiles, mais elle ne voulait pas les gêner en étant trop proche de Richarlison.

  Dès que le footballeur quitta l'escalator, il marcha rapidement dans les bras de sa copine. Ils s'enlacèrent, reprenant tous les deux les sensations qu'ils avaient oubliés. La sensation d'être l'un avec l'autre, et la sensation de pouvoir enfin se voir en vrai après des dizaines de Face Time à uniquement se regarder. C'était une véritable libération, ils n'étaient plus seuls chacun dans leurs coins.

  — Olivia, tu ne peux pas savoir à quel point je suis content d'être là.

  — Je le devine assez facilement, répondit-elle en l'embrassant, pour la première fois depuis des semaines.

  — T'es encore plus belle que depuis qu'on s'est quittés.

  — Et toi donc. T'as pris du muscle, mon chéri.

  — Tu trouves ? C'est trop gentil.

  Elle lui adressa un sourire sincère avant de le conduire jusqu'à l'extérieur de l'aéroport. Les vigiles s'arrêtèrent dès que le couple sortit du grand bâtiment, ils avaient fini leur mission.

  — T'as déjà pris le métro ? demanda sa copine en le dirigeant jusqu'à un des arrêts.

  — Jamais. T'es sûr qu'on ne va pas me reconnaître ?

  — Je ne suis pas sûre que tu sois si célèbre que ça en Italie.

  — Ah ouais ? T'es sûre de ça ?

  — A cent pour cent !

  Ils s'arrêtèrent à l'arrêt le plus proche. Il devait y avoir une dizaine de personnes, et aucune d'entre elles n'avaient réagis à l'arrivée du footballeur. C'était un exploit. Un record presque.

  — Tu vois, t'es bien accueilli ici.

  — On n'est même pas encore dans le métro, c'est trop tôt pour estimer ce genre de choses.