𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐀𝐔 𝐃𝐄́𝐏𝐀𝐑𝐓 - 𝐑𝐈𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐈𝐒𝐎𝐍

16 . entraînement

OLIVIA PRIT place dans les gradins après que Richarlison l'ait présentée à la plupart des membres de l'équipe. Quelques proches des footballeurs traînaient dans les parages. En voyant qu'un des joueurs à qui elle n'avait jamais adressé la parole était assis seul dans une tribune, elle vu ici une opportunité d'aller le voir.

  — La place est prise ? demanda-t-elle en adressant un sourire au footballeur.

  Il leva les yeux avant de lui rendre son sourire.

  — Non, tu peux venir.

  Elle s'assit à sa droite.

  — Tu ne joues pas ?

  — J'ai une crampe à la jambe.

  Un léger rire sortit de ses lèvres. Trop de préjugés lui venaient d'un coup et elle ne savait pas si c'était une bonne idée de le lui dire.

  — Qu'est ce qui te fait rire ?

  — C'est bien un truc de footballeur.

  Il fronça les sourcils, il était légèrement vexé par cette réflexion. Elle pensait directement aux joueurs qui simulaient.

  Même si elle ne connaissait même pas le nom de cet homme, elle se sentait à l'aise. Il n'avait pas l'air de se prendre la tête.

  — T'es quel joueur ?

  — Le plus grand, le plus beau, le plus fort...

  — Abrège, coupa-t-elle.

  — Je suis Antony Santos. Et toi ? J'aimerais savoir qui est la personne qui me tacle depuis tout à l'heure.

  — Olivia Fernandez.

  — T'es mexicaine ?

  — Non, je suis brésilienne. J'ai vraiment une tête de mexicaine ?

  — Vu comme ça, c'est vrai que non.

  — Olivia, je vais te prouver que je peux aller sur le terrain même avec une crampe. Nous, les footballeurs, on n'est pas des faibles.

  — J'attends de voir.

  Il se leva avant de trottiner jusqu'au terrain, attirant un sourire sur les lèvres de la brune. Elle regarda le footballeur grimacer à chaque fois qu'il fléchissait sa jambe droite, mais elle était fière de son geste. Cependant, elle était déjà persuadée qu'il ne ferait pas long feu sur le terrain. Richarlison la regarda avec interrogation, alors elle lui adressa un pouce en l'air en hochant la tête avec satisfaction. Il lâcha un léger rire avant de se concentrer à nouveau sur son jeu.

  Antony passa devant elle en courant, prenant le soin de lui adresser un sourire narquois, elle fit mine de l'applaudir.

  — Laisse-moi deviner, tu es Olivia !

  La concernée leva la tête avant de se retrouver devant une femme du même âge qu'elle. Elle lui adressa un sourire.

  — C'est bien moi !

  — Je peux ? demanda-t-elle en désignant la place à côté de la brune.

  — Bien-sûr, viens.

  — Je suis Maria Eduarda, la femme de Lucas Paqueta.

  Olivia hocha la tête, n'ayant aucune idée de qui il s'agissait. Elle mènerait son enquête un peu plus tard.

  — Enchantée, Maria Eduarda. Je peux t'appeler Maria ?

  — Bien-sûr ! Je ne savais pas que Richarlison avait une copine, c'est Neymar qui m'a dit ça tout à l'heure. Vous êtes ensemble de puis combien de temps ?