47 . la première classe

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OLIVIA S'INSTALLA sur une des chaises de la table à manger de Martha. Une semaine était passée depuis ces fameux messages. Elle n'avait pas eu de nouvelles de Jaden et ça lui allait très bien comme ça.

  Olivia était si contente, elle allait pouvoir retrouver Londres le temps de deux jours. Et ces deux jours tombaient parfaitement étant donné que pour la Ligue des Champions, le Real Madrid faisait le déplacement à Londres donc, Vinicius Jr serait là. Et Julia avait négocié avec sa patronne pour avoir trois jours de congés. Ainsi, elles allaient assister au match et à la fin, elles iraient à l'after avec les footballeurs et leurs familles. Et Richarlison et Marcus seraient là. Olivia trouvait ça cool que Julia et Marcus soient restés proches malgré le fait qu'il n'y aurait rien entre eux. C'était une amitié solide et saine, tout ce qu'il y avait de mieux à espérer. Julia le méritait.

  En attendant, il fallait attendre cinq jours avant que le départ arrive. Et ils allaient paraître très long pour la brésilienne.

  — T'aime la ratatouille ? demanda la sexagénaire en sortant les légumes nécessaires d'un cageot.

  — Oui, ça se mange. Vous avez besoin d'aide ?

  — Pas vraiment, tu peux rester là où tu es.

  Olivia hocha la tête avant de déposer celle-ci sur son poing, accoudé à la table.

  — Votre fille vient bientôt à Milan alors ? demanda la jeune femme après l'annonce que la vieille femme lui avait faite quand elle était arrivée à son appartement.

  — Oui, j'ai très hâte ! Plus qu'une semaine à attendre !

  — Quand elle arrivera je reviendrai tout juste de Londres.

  — Toutes les deux autant que vous êtes, vous serez trop fatiguées pour dîner le soir. Mais le lendemain soir, tu seras là, non ?

  — Normalement.

  — Je verrai ce que je peux faire. Non, je rigole, bien-sûr que je serai là pour rencontrer Emilia.

  — Parfait.

  — Ses enfants seront là ?

  — Malheureusement ils ont cours, mais j'espère qu'ils viendront bientôt. Parlons de toi, comment était ta journée ?

  — On a bossé avec des couturières. Celle avec qui j'étais avait mon âge. Elle était sympa. Elle m'a emmené dans la réserve et elle m'a montré plein de types de motifs et de tissu.

  — Et ça t'a inspirée ?

  — Un peu, oui. Faudra que je me remette au boulot demain. Je dessinerai des modèles. Et vous, votre journée ?

  — J'ai appelé ma fille ce matin, j'ai été faire quelques courses pour le repas de ce soir. J'ai pris un gâteau au chocolat, je sais que t'aime ça.

  — Oh, merci beaucoup. C'est très gentil.

  — Et j'ai lu des magazines cet après-midi, sur le balcon. J'adore le début des beaux jours.

  — Oui, je voyais le soleil taper dehors alors que j'étais cloîtrée à l'intérieur. Mais, à chaque pause, je profitais à fond de l'extérieur. Même si ça se réduisait au coin fumeur et que l'odeur était nauséabonde.

  — Tu m'étonnes. J'espère que tu ne fumes pas, toi.

  — Non, ne vous inquiétez pas. J'essaie de rester en bonne santé. Et avec un copain footballeur, ce n'est pas compliqué. Je suis sa routine au niveau des repas et c'est bon. J'entretiens mon body summer.

𝐍𝐎𝐔𝐕𝐄𝐀𝐔 𝐃𝐄́𝐏𝐀𝐑𝐓 - 𝐑𝐈𝐂𝐇𝐀𝐑𝐋𝐈𝐒𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant