32.

81 2 0
                                    

Riley.

- Hé !

Je trottine derrière Jj qui ne s'arrête pas de marcher, son sac sur le dos.

- Jj- Attends moi ! Le rattrapais-je.

Essoufflée, je pose mes mains sur mes genoux et lui demande de s'arrêter.

- Qu'est-ce que tu veux, lança t'il froidement.

Je le regarde bizarrement.

- Que tu m'attende- Riais-je comme une idiote reprenant ma respiration peu à peu.

Je vis un sourire se dégager sur son visage suite à mes actions.

Un regard qui voulait dire, « c'est tout » ?

- Où tu compte aller comme ça hein ? lui demandais-je alors que nous commencions à marcher.

- Chez moi.

- Chez toi ?

- Riley, t'es sourde ?

Reste concentrée meuf, il a raison.

Mais l'idée qu'il reparte chez lui avec ce qui s'était passé la dernière fois me tordait le ventre.

- Tu compte payer cette amende avec l'argent, pas vrai ?

- Ouais, je vais rembourser mon père.

- Parfait.

- Parfait ?

Le blond me regarda bizarrement.

Tout le monde viens de lui faire la morale comme quoi voler cet argent ne serais que problème, mais j'en ai décider autrement.

- C'est mieux qu'il serve à une vrai cause plutôt qu'à cet imbécile de Barry. Non ?

Un nouveau sourire se décerne sur les lèvres du Maybank.

- Et puis, t'as peut-être pas fait le rapprochement mais, Rafe est son client, donc c'est son argent qu'on a volé. Donc raison de plus, m'affirmais-je à moi même.

Ses lèvres s'entrouvrent et je peux même discerner son sourire avec ses petites canines accentuées.

- Bon alors, on y va ?

Ma joie de vivre et spontanéité surprend Jj qui n'a sûrement pas l'habitude d'être aussi soutenu.

Nous faisons une bonne partie du trajet ensemble, à se raconter nos vies avant les vacances, et la mauvaise ambiance de toute à l'heure commence à s'atténuer.

Nous ralentissons devant une petite maison.

- C'est ici ?

- Ouais..

Sa maison ressemblait à un petit cabanon cocooning, qui n'empêche n'avait pas l'air très grand.

Pour deux, ça devait sûrement suffire.

- C'est mignon.

- Que de l'extérieur alors, ria nerveusement le blond.

Ok, je n'aurai peut-être pas dû dire ça.

Vu la façon dont il regarde SA maison, je n'ose pas imaginer ce qu'il a pu y endurer et y vivre.

Un blanc s'immisce alors que je le voyais hésitant à se décider d'y aller.

- Bon-

- Tu veux que j'vienne ?

- Non. Tu te souvient que mon père t'a déjà à l'œil, depuis le commissariat ?

OUTER BANKS - Un été pas comme les autres..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant