OUTER BANKS - Un été pas comme les autres..

17.

Cheryl.

Peu après l'arrestation de Riley et Jj je décide de rentrer chez moi, pour tenter de régler le problème.

De toute manière, Kiara va au solstice ce soir et doit se préparer, et Pope y travaillera avec son père, ils n'ont pas besoin de moi.

J'arrive à la maison et croise Cynthia.

- Chérie, toi aussi tu avais disparu !

- J'étais en lieu sûr ne t'inquiète pas-

Elle regarda autour de moi quelques secondes avant de remarquer quelque chose de plutôt flagrant.

- Riley n'est pas avec toi ?

- C'est pour ça que je suis là. Shoupe l'a arrêtée, avec un de mes amis pour l'incident du bateau.

- Quoi ?

L'idée n'a pas l'air de lui plaire. C'était prévisible.

- Qu'est-ce qui lui ai passée par la tête enfin ?

- Cynthia-

- Va te changer, on y va.

Si jusqu'à maintenant, Madame Thorthon avait été cool, elle avait sûrement décidé de nous faire la misère désormais.

J'écoute ses conseils et monte me changer, puis redescend aussi rapidement en attachant mes cheveux.

- Oh, et d'ailleurs. Riley et toi accompagnerai les garçons ce soir au solstice.

- Quoi ? Quels garçons ?

- Topper et Rafe sont de jeunes adultes maintenant, et de gros investisseurs seront à cette fête, donc Ward et moi voulons qu'ils aient une bonne image.

Je souffle et souris nerveusement.

Sérieux, ça pouvait pas être pire.

- Riley n'acceptera jamais, Rafe n'est qu'un imbécile, répondis-je sûre de moi.

- L'avis de Riley m'est égal, finit les bêtises maintenant.

Je lève les yeux au ciel et là suit jusque dans là voiture.

***

Riley.

Depuis que nous sommes arrivés dans le bureau, le silence absolu règne tandis que Peterkin reviens avec un dossier de papier.

Nous sommes assis tout les deux sur les chaises en face du bureau comme deux convoqués, et surtout, deux coupables.

- Alors toi, t'es un caillou dans ma chaussure- commença Peterkin dévisageant le Maybank.

- Je la secoue, et quand je crois qu'il est enfin parti, HOP- Il est toujours là. Et pas tout seul, avec une nouvelle recrue ! Un gravillon on dirait.

La comparaison avec un gravillon est un peu relou, mais pourquoi pas.

- Vous n'avez qu'à mettre des tongues, provoqua Jj.

- Faites attention où vous marchez, ajoutait-je.

Elle nous dévisagea.

- Sauf que les p'tits cailloux ça peut m'rendre extrêmement colérique-

Jj et moi nous regardons bizarrement.

- Da-ccord, souffla Jj.

- Alors.