OUTER BANKS - Un été pas comme les autres..

59.

Riley.

Lorsque je propose à Jj le défi de me battre à son jeu débile, il accepte immédiatement.

Fierté d'homme, tu parles.

Lorsque je me suis levée de ma chaise pour me mettre face à lui, j'ai cru voir son rythme cardiaque s'accélérer.

- C'est donc ça l'effet que j'te fais, me moquais-je ouvertement en attachant mes cheveux en une couette décoiffée.

- Fais pas la maligne, me conseilla t'il en se plaçant à son tour.

Nous jouons à son jeu, et j'avoue m'être trompée légèrement à ce sujet.

C'est un jeu de stratégie oui, mais avec les bras de crevettes je ne le fais même pas bouger d'un centimètre, alors qu'avec une main il est à deux doigt de me renverser.

Je résiste sur mes jambes le temps de quelques secondes, puis m'écroule lors de son dernier coup de bras.

Sachant que j'allais me ramasser, j'en profite pour attraper son bras avec lequel il venait de me pousser, et de le tirer avec moi dans ma chute.

Mon dos en prend un sacré coup mais je ne le sens carrément pas puisque j'ai tout le poids de Jj sur moi qui porte mon attention.

Son visage au-dessus du mien, ses yeux ancrés dans mon regard et ses lèvres à quelques millimètres des miennes, je croyais m'évanouir bientôt.

Nous explosons tout les deux de rire, vu qu'il m'écrase de mon petit corps tout frêle, mais j'avoue que le temps autour de nous s'est arrêté.

Je lui en voulait tellement depuis cette histoire, mais rien n'avais été mis au clair, malgré le fait qu'on ai essayer d'en parler cette après-midi.

Disons que nous étions trop occupés.

Maintenant serait le moment parfait pour mettre enfin les choses à plats et rayer cette histoire, mais j'avoue être d'humeur blagueuse et non sérieuse ce soir.

J'avais envie de m'amuser.

Je sentais petit à petit la pression que j'avais se dissipée, depuis le retour de mes amis.

Comme-ci avec les millions de problèmes que j'ai en ce moment, celui là en était le plus lourd.

Et le fais de les retrouver saint et sauf est pour moi le plus important.

Lorsque je sors de mes pensées, Jj se relève à peine d'au dessus de moi.

Mon visage se tourne vers Sarah qui nous a cramer d'être tomber l'un sur l'autre.

- Alors Jj, me dis pas qu'elle t'as gagnée ! s'agita Sarah comme pour attiser la situation.

Il n'eut pas le temps de répondre que je lui assurait avoir gagner, puis piquait sans gêne sa casquette.

Instinctivement, je me mis à courir comme une enfant de deux ans, poursuivit de près par le blond qui n'avais pas dis son dernier mot.

J'étais à deux doigts de pleurer de rire en courant, tellement il faisait le con derrière moi.

Plus je riais, et plus il se rapprochait.