OUTER BANKS - Un été pas comme les autres..

55.

Riley.

Nous étions dans le pick-up d'Heyward en train de rouler vers Charleston, et ce, depuis plusieurs heures.

Kiara avait fini de râler sur ses parents, tandis que j'en profitais pour regarder le paysage et somnoler un peu.

J'étais épuisée d'être toujours en panique, de savoir John b en cavale avec mes copines, sans aucune nouvelles.

Je rêvais d'une chose : qu'ils soient tous parmis nous et de les serrer fort à en les étouffer.

Bon, quand même pas les étouffer.. mais presque.

Je sortis de mes pensées lorsqu'un bruit résonna du véhicule, de la fumée sortait du capot, et une odeur de cramée.

Paniqué, Pope gara le pick-up en vitesse, et nous en descendons aussitôt.

- Ça va exploser ?!- paniqua Kiara.

- Mais non, souffla Jj en ouvrant le capot enfumée.

Pope était tétanisée en regardant son véhicule abîmée.

Je me baissait et ramassait l'enjoliver qui avait sauter sur la route sur au mouvement brusque de Pope sur la route.

J'applaudissais en l'exposant.

- Bravo Pope, t'as fait voler ton premier enjoliver !- me fendait-je la poire alors que la situation était critique.

- Ouais, c'est le radiateur, venait de vérifier Jj désormais sûr du problème.

Pope avait les yeux et la bouche grande ouverte.

- Mon père va péter un câble.

C'était clair, il allait vraiment pas être content..

***

Une heure plus tard.

Nous avions trouver un garage à une heure de notre emplacement, et avons pousser le véhicule jusqu'à là bas.

J'étais épuisé.

La nuit était déjà tombée, et j'entendais d'ici Pope négocier avec le garagiste pour qu'il répare sa caisse à un bon prix, ou plutôt à un prix raisonnable.

Kiara était à côté, complètement défoncée par le joint qu'elle venait de s'allumer.

Elle est tellement paniquée à l'idée de désobéir à ses parents et de se disputer avec eux, qu'elle en fait n'importe quoi, même si, j'en fais pas mieux.

Depuis plusieurs minutes, je recevais de nouveaux messages de ma « mère ».

Je dis nouveaux , parce que depuis que je suis partie, elle n'arrête pas.

« Bonjour chérie, je sais que tu es assez grande pour prendre tes décisions seule, mais réfléchi à l'idée de rentrer s'il te plaît, tout le monde s'inquiète pour toi ici.»
Avant-hier, 10h.

« tu me donne du fil à retordre, répond à mes
messages, je ne t'enfermerais plus »
avant-hier, 15h.