OUTER BANKS - Un été pas comme les autres..

34.

Riley.

Cela fait dix bonnes minutes que je suis affalée sur le canapé, à regarder les story insta de mes amis, attendant que Jj sorte de sa douche.

Je devine qu'il a finit lorsque je l'entend se cogner contre la porte la salle de bain, puis se plaindre.

C'est typique.

Je fais pareil.

Je le vois s'approcher du canapé, séchant ses cheveux avec une vieille serviette, avant de s'y installer pour de bon.

- Alors, c'est toi ma baby-sitter ce soir ?

Lorsque je le regarde dans les yeux, je sent immédiatement que son ton n'est pas de l'ironie.

J'ignorais ouvertement ce qu'il me disait, sa voix me faisait me souvenir qu'il avait bien bu.

- C'est eux qui t'ont demandés de rester pas vrai ?

- Hm, quoi ?

Le blond vit que je l'ignorais, et me pris le téléphone des mains.

- Hé- Me plaignais-je.

- Je t'ai demander si ils t'avaient demandés de rester ? Me fixai t'il.

Mes sourcils se froncent. Qu'est-ce qu'il a ?

- C'est si grave que ce soit moi qui est choisi de le faire ?

- Ta tante va être furieuse, devina ce dernier en allumant mon téléphone. Et Topper encore plus, donc oui, c'est grave.

- Ça m'est égal, lui confiais-je.

Et puis, depuis quand il se préoccupe de ce que la famille pense ?

Il activa la caméra avant de mon téléphone avant de se regarder lui-même, en tripotant ses cheveux encore humides. Puis il le déposa sur la table basse tandis que je me levais.

Sans un mot, je quittais cette ambiance bizarre qu'il avait installé pour rejoindre mon sac un peu plus loin, ou je pris un long tee-shirt et un short de pyjama.

Puis, je partis me doucher.

J'étais en train de prier intérieurement pour qu'il s'endorme durant mon absence.

Moi qui voulait aborder le sujet de l'anniversaire et du baiser, j'étais plus aussi sûre de vouloir le faire.

Froussarde.

De toute manière, ça m'est égal, ce baiser ne voulait rien dire.

Ok, alors pourquoi il t'évites ?

J'en sais rien.

Est-ce que je veux vraiment savoir ?

Non, je m'en fiche.

Ma voix intérieure n'était pas plus renseignée que moi.

De toute manière Cheryl m'a toujours dis que j'avais du mal attacher, c'est pour ça qu'elle en avait déduis que j'enchaînais les conquêtes rapide comme le vent.

C'était ma façon de me protéger.

Il fallait que je créer cette carapace autour de moi, ou je me réfugierai et me mettrai à l'abri.

Parce que j'ai peur de ce qu'il pourrait arriver.

Et puis,

si Jj Maybank fuis mon regard depuis tout ce temps, c'est qu'il regrette.