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Riley.

- Ça a été ? demandais-je dès lorsque le blond entra dans le pick-up.

J'avais attendu une dizaines de minutes devant sa maison le temps qu'il aille trouver les clés.

Il m'avait l'air nerveux, et j'avais même proposer de l'accompagner si il ne se le sentait pas, mais vous connaissez Jj.

Il m'adressa un faible sourire, en me montra le trousseau de clé pour lequel on était venu.

- Je suis fière de toi, lui confiais-je avec un sourire léger au lèvres.

Puis j'allumais le moteur et passait ma première vitesse.

- T'es la première à l'être, alors, baissait t'il la tête.

Je ne sais pas si son père était là, ni même si ils s'étaient parlés.

Mais il m'avait l'air, abattu. Et je détestais le voir comme ça.

Une main sur le volant, je posais l'autre sur sa cuisse.

- Hé, ne doutes pas de toi. En tout cas, moi je ne le ferais jamais, lui souriais-je.

Je vis son visage se décrisper et sourire de nouveau.

- T'as raison, on a un John à faire déguerpir de l'île, s'exaspérait t'il en riant.

Je continuais ma route vers le hangars où était ranger le Phantom.

Je me gare alors rapidement et nous sortons.

- Le voila ! Lança Jj en ouvrant le hangar en question. Salut beauté, salua t'il son bateau.

Je lève les yeux au ciel.

Tu parles d'une beauté, il est affreusement vieux.

-Tu as sous les yeux, un formula 402 SR1 de 1783. Le phantom, me présenta t'il le bateau en question en le découvrant du drap qu'il y avait dessus. Le premier bateau à rejoindre les Bermudes en moins de seizes heures, princesse.

Mon expression de visage renvoyait mon intérêt grandissant pour ce bateau.

Ironique, puisqu'il est tout sauf intéressant.

- C'est le bateau le plus rapide qui ai sillonné ces mers, me fit t'il remarquer.

- C'est un peu une épave non ? dis-je sans réelle tacte. T'es sûr qu'il avance au moins ?

Je vis le visage du blond se surprendre. Comme ci j'avais dis quelque chose de travers.

- Sérieux, il est juste là Riley. Il t'entend, me fit remarquer le blond en faisant allusion à son bateau.

Je souris face à sa réflexion idiote et passe ma main dans ses cheveux pour les ébouriffés.

- Tu fumerais pas d'beuh aujourd'hui si il n'avait jamais exister, m'informa t'il.

- Oh, et bien, je retire ce que j'ai dis.

Je m'approchais ironiquement du bateau pour le caresser délicatement sous les yeux outrée de mon petit ami.

OUTER BANKS - Un été pas comme les autres..Où les histoires vivent. Découvrez maintenant