OUTER BANKS - Un été pas comme les autres..

46.

Riley.

Trois heures que nous sommes sous cette tente montée occasionnellement pour les recherches du « fugitif », qui n'est autre que John b.

Et, trois putain d'heures où je vois tout le monde tourner en rond.

La nuit est déjà tombée, et la pluie avec.

J'ignore où est John b, et ça me terrorise de ne pas le savoir en sécurité.

Comme je disais, je n'étais pas la seule dans tout mes états.

Assise sur un banc même pas confortable, je vois Jj depuis tout ce temps faire les cents pas.

Non, pas les cents pas. Peut-être les milles pas.

Pas loin, Kiara et Pope sont assis sur deux chaises, mains dans la mains, à réfléchir aux conséquences de leurs actes par rapport à leur parents.

Et pour finir, Cheryl.

Ma meilleure amie était la moins bien foutu d'entre nous.

Et pour fait, une tempête approchait, et l'idée de savoir John b en mer la rendait malade.

En plus de ça, nous venions d'apprendre que Sarah l'avait rejoins.

J'hésitais de nombreuses fois à aller la voir, par peur qu'elle ne me repousse mais enfin, je tentais le coup.

Lorsque je m'approchais d'elle, je la vis assise, la tête entre les genoux et les bras croisés.

Ces cheveux étaient humides et sont mascaras était ruinée.

Je décidais de m'assoir auprès d'elle et de la prendre dans mes bras.

- Chech..

- T'a entendu la brigade ? Une tempête approche, il n'a sûrement pas encore quitté l'île.. s'inquiétait t'elle.

- Peut-être qu'il a déjà passer le lagon, essayait-je de la rassurer alors que moi même je ne l'était pas.

Elle resta muette. Ces yeux étaient rougis à cause des larmes qui dévalaient son visage depuis tout ce temps.

Je n'avais jamais vu Cheryl dans cet état, pour être honnête.

Mais comme elle avait été là pour chacune de mes crises d'angoisses, je comptait être là pour chacune de ses tristesses.

Je la serrais dans mes bras et passais une main dans ses cheveux.

Nous venions toute les deux de perdre nos pères il y a même pas neuf mois. Et nous voilà en train de perdre quelqu'un de nouveau.

Et comme à chaque fois que l'une de nous n'allait pas bien nous restions collés l'une à l'autre, sans rien dire.

Parce que le silence, était ce qui nous apaisait le plus.

Enfin, silence est un grand mot.

Devant nous et tout à l'intérieur de cette espèce de tente était bruyant.