Ève Delacroix était une jeune femme adulée et adorée de tous qui détenait entre ses mains un avenir puissant. Pourtant, derrière ce sourire étincelant et ce corps ravisant, elle cachait un lourd secret écrasant et déchirant.
"All of my past, I trie...
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Omniscient.
Un sourire échappa à Ève quand elle vit l'heure qu'il était et elle abandonna de suite son ménage et son rangement pour se préparer afin d'aller chercher Pierre à l'aéroport. Son avion allait arriver d'ici une grosse demi-heure et elle lui avait promis qu'elle serait-là pour l'accueillir. Dire que la jeune femme avait extrêmement hâte ne serait pas assez représentatif de ce qu'elle ressentait vraiment. Elle comptait les jours depuis qu'ils s'étaient séparés après leur premier baiser.
Une fois prête, Ève attrapa les clés de l'une de ses voitures avant de se rendre dans son garage pour pouvoir partir. Elle monta dans sa Ferrari Purosangue et ne tarda pas à démarrer car, même si elle n'habitait pas vraiment loin de l'aéroport, elle savait que la circulation à Los Angeles pouvait être très dense, surtout en une fin d'après-midi comme celle-ci.
Arrivée à l'aéroport avec quelques minutes d'avance, la jeune femme prit sa casquette et ses lunettes de soleil sur le siège passager qu'elle s'empressa d'enfiler avant de prendre la petite pancarte qu'elle avait préparée. Dessus avait été marqué le prénom de Pierre suivi d'un cœur, et bien qu'elle sache parfaitement qu'il la reconnaitrait même sans, elle voulait tout faire jusqu'au bout.
La mannequin pénétra à l'intérieur de l'aéroport et salua de loin les quelques fans qui la reconnaissaient mais qui ne voulaient pas l'embêter. Après un petit temps d'attente, elle vit l'avion de Pierre atterrir et elle ne put empêcher un sourire d'étirer ses lèvres face à leurs retrouvailles qui n'étaient question que de pauvres minutes désormais.
La brune retira ses lunettes de soleil puis, lui détailla par message l'endroit où elle se trouvait et patienta un peu avant de voir le français apparaître à quelques mètres, tirant sa valise derrière lui. Un sourire vint illuminer leur visage en même temps tandis qu'Ève levait un peu plus la pancarte qu'elle tenait en mains, le faisant rire tandis que la distance entre eux s'amenuisait de plus en plus.
- Tu sais, beauté, je t'aurais reconnue même sans la pancarte, sourit Pierre une fois arrivé à quelques centimètres d'elle.
- Je voulais simplement être sûre que tu passes pas à côté de moi, répondit Ève en déposant la pancarte.
- Ça, il n'y a pas moyen, affirma le brun.
Pierre abandonna sa valise en même temps qu'Ève entourait sa nuque de ses bras pour lui offrir une étreinte débordante d'affection. Le pilote enroula les siens autour de sa taille en la soulevant légèrement du sol tandis qu'il nichait son visage au creux de sa nuque pour inspirer pleinement son odeur.
- Tu m'as manquée, murmura Pierre.
- Tu m'as manqué aussi, assura-t-elle, énormément.
Ils se détachèrent légèrement et Ève sentit cette même chaleur qui se développa dans l'entièreté de son corps comme à chaque fois qu'elle croisait les yeux azurs du jeune homme. Ce dernier posa sa main sur sa joue qu'il caressa doucement puis son pouce passa sur ses lèvres qu'il observait avec envie.
