cinquante-huit.

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Omniscient

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Omniscient.

Le week-end du Grand Prix du Mexique avait eu un dénouement peu concluant pour Pierre qui n'avait pas remporté de points, au contraire de son coéquipier qui avait fini dixième, juste devant lui. Mais il n'avait pas eu le temps de s'apitoyer sur son sort qu'il repartait encore, cette fois-ci pour le Brésil, plus précisément à Guarujá, la ville dont était originaire la famille de la mère de sa belle.

Il savait que la jeune femme se réjouissait au plus haut point de retourner sur ses terres maternelles, de lui montrer les spécialités locales et les endroits où elle avait passé pas mal de temps lorsqu'elle était enfant. Charles et Pierre partagèrent un rire en voyant la monégasque sautiller sur son siège lorsqu'une voix annonça que le jet amorçait sa descente vers l'aéroport de São Paulo, et ils échangèrent chacun un regard amusé avec leur préparateur physique et Ilies.

Après qu'ils aient atterri et qu'ils aient récupéré leurs affaires, le petit groupe commença à avancer dans l'aéroport à la recherche de Matéo qui était arrivé la veille à Guarujá, avec Bella et son compagnon. Les cinq hommes surent immédiatement lorsque le jeune Delacroix fut près d'eux, puisqu'un immense sourire vint étirer les lèvres de la mannequin qui lâcha soudainement toutes ses affaires pour accourir vers lui.

- Même pas un jour au Brésil et t'es déjà plus bronzé que moi, remarqua Ève en se détachant de son petit frère après de longs instants, espèce de p'tit ingrat !

- Moi aussi je t'aime, irmãzona, ricana Matéo en embrassant son front.

En sortant du van une fois arrivés à la maison louée à Guarujá, ils furent directement accueillis par la douceur de l'air marin accompagné par le chant des oiseaux tropicaux, et Ève ferma les yeux pour inspirer à pleins poumons. Le climat était chaud et humide, typique de la côte brésilienne, le ciel était d'un bleu éclatant, parsemé de quelques nuages blancs duveteux. Il n'y avait pas mieux à ses yeux.

Ils saluèrent chaudement Bella et Adan qui les avaient patiemment attendus avant que les nouveaux arrivants ne disparaissent tous dans leurs chambres respectives. Ils en profitèrent pour ranger un peu leurs affaires et se préparer pour la journée plage et découverte qui les attendait, avec comme guides, les deux Delacroix. 

Ève rangea avec précaution la tenue qu'on lui avait confectionnée pour le concert qui avait été organisé le jeudi après-midi pour célébrer l'arrivée des pilotes. Un bon nombre d'artistes très connus au Brésil et en dehors avaient répondu présents. La jeune Delacroix s'était vue proposer d'interpréter les différentes chansons qu'elle avait faites depuis le début de sa carrière avec d'autres chanteurs brésiliens si elle le souhaitait, et elle n'avait pas pu refuser une telle opportunité.

- Donc, il y a vraiment aucune chance que je vois ta tenue de scène avant le concert, se lamenta Pierre qui observait chacun de ses faits et gestes, confortablement allongé sur leur lit.

Family Line - Pierre GaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant