Ève Delacroix était une jeune femme adulée et adorée de tous qui détenait entre ses mains un avenir puissant. Pourtant, derrière ce sourire étincelant et ce corps ravisant, elle cachait un lourd secret écrasant et déchirant.
"All of my past, I trie...
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Omniscient.
Pierre détourna son regard de son écran lorsque la porte de la salle de bain s'ouvrit pour laisser apparaitre sa petite-amie qui se dirigea vers sa valise tout en laissant ses longs cheveux attachés, retomber gracieusement dans son dos. Le jeune homme abandonna bien vite son téléphone sur les draps défaits et fit courir ses yeux bleutés le long du corps partiellement dénudé de sa belle.
Il se redressa légèrement pour pouvoir s'appuyer contre la tête de lit et un sourire carnassier lui échappa en observant la dentelle noire qui était tout ce qu'elle portait pour le moment. Cette vue était clairement un spectacle des plus extraordinaires qu'il ne se lassait pas de voir.
- Comment je suis sensée m'habiller pour ma premiere apparition sur le paddock en temps que petite amie du beau et talentueux Pierre Gasly ? S'amusa la jeune femme en observant le contenu de sa valise éventrée sur le sol de la chambre d'hôtel.
- Ne t'habille pas, répondit simplement Pierre . Reste comme ça...
- Mais quelle bonne idée, lindo, ironisa la jeune femme en se retournant vers le concerné pour l'observer, les mains posées sur les hanches. Je vais me pointer à moitié à poil sur le paddock, je suis sûre que les photographes vont apprécier.
- Je retire ce que j'ai dit, s'écria presque le numéro dix en se redressant vivement, cette vue est pour mes yeux et mes yeux seulement.
Ève leva les yeux au ciel en riant avant de faire de nouveau face à sa valise ouverte. Elle fit un instant la moue face à ses vêtements éparpillés et n'entendit pas Pierre se lever lentement du lit pour se rapprocher d'elle. Il enroula ses bras autour de sa taille afin de coller son torse nu contre son dos et posa son menton contre son épaule qu'il avait préalablement embrassée.
La châtain posa ses mains par dessus les siennes en entrelaçant leurs doigts, et tourna son visage sur le côté pour pouvoir embrasser à plusieurs reprises sa mâchoire. Elle dévia vers son cou et mordilla légèrement sa peau le faisant grogner légèrement avant qu'elle ne hausse un sourcil joueur dans sa direction.
- Peu importe ce que tu porteras tu seras quand même la plus belle pour moi, murmura le brun en embrassant le bout de son nez.
Le couple fit finalement son entrée dans le paddock en fin de matinée et Pierre sentit Ève resserrer son emprise sur sa main lorsqu'ils firent face aux premiers photographes. Elle tourna la tête vers le numéro dix lorsqu'il fit plusieurs fois pression sur ses doigts et il lui offrit un simple sourire qui suffit à la relaxer presque instantanément. La mannequin passa sa paume libre le long de son bras dans un geste de pure douceur, suivant les contours de ses veines pour calmer son anxiété.
