cinquante-six

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Omniscient

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Omniscient.

- Charlie ! S'écria une voix lointaine.

Charles eut tout juste le temps de lâcher sa valise pour se tourner, qu'une masse se jetait déjà de tout son poids sur lui pour l'étreindre avec une puissance déconcertante qui le fit légèrement vaciller sur ses pieds. Il rit de bon cœur en serrant avec force Ève qui avait enroulé ses bras autour de sa nuque et ses jambes autour de ses cuisses tel un koala. Pierre, qui était resté en retrait pour les laisser se retrouver, les observa avec un immense sourire, et il ne put s'empêcher d'attraper son téléphone pour prendre les deux meilleurs amis en photo.

- Joyeux anniversaire mon Charlie d'amour, murmura Ève en le libérant de l'emprise de ses jambes avant qu'elle ne presse un tendre baiser sur sa joue, en passant ses bras autour de son bassin.

Le jeune Leclerc embrassa tendrement sa tempe en la remerciant grandement avant qu'ils ne se détachent enfin de l'un de l'autre. Ève salua ensuite Lorenzo et Arthur d'une étreinte, semblable à celle qu'elle avait offert au pilote Ferrari, avant qu'elle ne se tourne vers Pierre, et un sourire éclaira aussitôt leurs deux visages quand leur yeux se croisèrent irrévocablement.

- Et à moi, tu me sautes pas dans les bras, beauté ? La taquina Pierre avec un regard joueur. Je vais être vexé...

- Toi, ça ne fait que deux semaines que je ne t'ai pas vu, répliqua Ève avec un ton joueur. T'en mérites pas autant...

- J'ai le droit à un bisou au moins ? S'enquit le numéro dix en arquant l'un de ses sourcils.

- Ça, ça peut se faire, souffla-t-elle en se rapprochant de lui.

En quelques pas rapides, la plus jeune se retrouva contre son amant, les bras fermement enroulés autour de sa nuque alors que les mains de Pierre empoignaient gentiment ses hanches. Leurs lèvres se retrouvèrent pour un baiser amoureux, bien qu'ils ne puissent pas vraiment s'embrasser comme ils le désiraient avec leurs proches autour d'eux.

- Tu m'as manquée, beauté, murmura-t-il en laissant son nez glisser tendrement contre le sien.

- Toi aussi tu m'as manqué, lindo, sourit Ève avec des yeux pétillants et Pierre se sentit fondre comme neige au soleil face à son regard.

- Pierre fais gaffe à tes mains, je les vois prendre un chemin bien trop dangereux ! Hurla Lorenzo d'un ton moqueur lorsqu'il vit que les paumes du pilote qui se posaient sur les fesses de la mannequin.

- Désolé frérot, j'ai oublié le temps d'un instant que vous étiez là, s'écria le jeune Gasly en relevant les yeux vers le plus âgé qui riait. S'il savait ce que mes mains te font en privé, ajouta-t-il tout bas en volant un dernier baiser à sa belle qui gloussa avant de se séparer de lui.

Pierre salua Bella, qui venait d'arriver dans la pièce, d'une chaleureuse étreinte avant que tous les nouveaux arrivants n'aillent déposer leurs affaires dans les chambres de la maison qui avait été louée pour le week-end de Grand Prix américain qui commençait dans quelques jours.

Family Line - Pierre GaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant