(assurez vous de bien avoir lu le chapitre d'hier <3)
Omniscient.
Un sursaut fut arraché à Ève lorsque la sonnette de son appartement résonna soudainement, la sortant de son agréable lecture nocturne. Elle regarda l'heure et fronça les sourcils en voyant qu'il était tard, renforçant un peu plus son angoisse quant à la personne qui venait la voir.
La jeune femme se dirigea à pas de loups jusqu'à la porte, redoutant que son père se trouve juste derrière même s'il y avait désormais peu de chance d'après Charles. Pourtant, lorsqu'elle regarda par le judas, elle tomba sur un visage angélique qui la conforta dans l'idée de lui ouvrir aussitôt.
- Pierre, murmura Ève après avoir ouvert la porte. Qu'est-ce que tu fais à Monaco ?
- Je suis là pour te dire toutes les choses que j'aurais dû te dire à Barcelone mais j'ai pas eu le courage, alors je vais le faire maintenant, assura Pierre en plongeant ses prunelles bleues dans celles de la jeune femme. Tu méritais plus qu'un simple baiser, tu mérites tout, tu mérites les plus beaux mots qu'on puisse dire à quelqu'un, et je suis prêt à te les dire maintenant.
Les deux jeunes gens s'observèrent longuement, séparés par un bon mètre. Pourtant, cela n'empêchait pas Pierre de détailler avec attention la châtain, lui permettant d'apprécier de nouveau sa beauté angélique. Elle ne portait pas de maquillage, il le voyait bien, et ses cheveux étaient attachés à l'aide d'une grosse pince à l'arrière de sa tête, dégageant son beau visage. Il la trouvait absolument époustouflante. Comme toujours.
- Qu'on soit séparés parce que tu le veux c'est une chose que je peux accepter, reprit il finalement. Mais qu'on soit séparés parce qu'on t'y a obligée, ça en est une autre avec laquelle je ne suis pas d'accord. Je me fous que ton père m'ait menacé, je me fous qu'il veuille me faire tuer si je suis avec toi parce que si lui a des contacts, et bien moi j'en ai aussi, déclara le jeune homme. Il est hors de question que je sois encore séparé de toi une minute de plus si c'est pas ce que tu veux. Je t'aime Ève, avoua Pierre. Je t'aime à en crever et jamais, jamais, je n'accepterai qu'on décide du sort de notre relation à notre place. Tu me manques. À chaque seconde, à chaque minute, à chaque heure qui passe je ne peux m'empêcher de penser à toi. Je te veux, dans les bons moments comme dans les mauvais. Je veux être à tes côtés à chaque instant, je veux pouvoir me dire que je serais là pour toi si ça va ou non et vise versa. Je veux que tu sois celle qui sera avec moi après une bonne course, celle que je pourrais regarder dès que l'hymne national retentira et celle à qui je dédierai chacune de mes victoires. Celle qui me prendra dans ses bras lorsque d'autres seront moins bonnes et même catastrophiques. Je veux tout avec toi, en passant par les barbecues en famille le dimanche midi avec mes neveux qui courent partout, par les soirées loin l'un de l'autre parce qu'on a tous les deux des emplois du temps de dingue et par les retrouvailles qui nous laisseront tous les deux désireux que le monde s'arrête pour toujours. Je veux un futur avec toi, avec un mariage où nous serons entourés de tous ceux qu'on aime, je veux une maison remplie de bébés qui nous ressemblent et qui nous volent toute notre énergie. Je veux mourir dans tes bras à quatre-vingt dix ans en me remémorant notre vie passée ensemble. Je suis prêt à faire de toi la femme la plus heureuse si tu me laisses le faire. Alors je t'en prie, donne nous une seconde chance. Donne-moi une seconde chance pour te prouver que je peux tout faire pour que ça fonctionne, pour te protéger, nous protéger.
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Family Line - Pierre Gasly
Hayran KurguÈve Delacroix était une jeune femme adulée et adorée de tous qui détenait entre ses mains un avenir puissant. Pourtant, derrière ce sourire étincelant et ce corps ravisant, elle cachait un lourd secret écrasant et déchirant. "All of my past, I trie...