cinquante-deux.

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Omniscient

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Omniscient.

Ève quitta difficilement le sommeil en sentant un corps se glisser silencieusement à ses côtés dans le lit avant qu'un bras n'entoure tendrement sa taille pour l'enlacer alors qu'un baiser était doucement déposé sur sa tempe. Elle comprit que Pierre venait de rentrer du Japon en sentant les effluves de son odeur caractéristique chatouiller délicieusement son odorat et elle se colla un peu plus contre son torse en jetant un coup d'oeil à l'heure.

Avec un sourire, Ève se tourna dans les bras de Pierre afin de lui faire face et rencontra son visage fatigué mais pourtant heureux. La jeune femme laissa ses doigts courir le long de sa mâchoire, laissant son pouce effleurer sa barbe. Son nez glissa tendrement le long du sien dans un geste d'une pure douceur alors que le pilote caressait sa jambe enroulée autour de son bassin.

- Tu ne devais rentrer qu'en fin de matinée, murmura la mannequin en se battant pour ne pas refermer les yeux tout de suite, à la place elle laissa ses doigts glisser le long de sa gorge avant qu'elle ne caresse gentiment son torse nu.

- J'ai pas réussi à résister à l'envie de te rejoindre plus tôt, répondit Pierre en remontant une main par dessous son haut pour caresser gentiment son dos. Rendors toi, ma beauté, j'te vois résister contre me sommeil, murmura-t-il en embrassant ses lèvres alors qu'elle fermait les yeux, se laissant bercée par la respiration calme du pilote.

Ève émergea de nouveau de son sommeil quelques heures plus tard sans pour autant ouvrir les yeux tandis qu'un bâillement peu discret s'échappait de ses lèvres. Pierre, qui était allongé derrière elle, passa immédiatement un bras puissant autour de sa taille dénudée pour plaquer corps nu contre le sien et il déposa de nombreux baisers sur son épaule la faisant doucement sourire.

La jeune femme tendit le bras vers l'arrière pour emmêler ses doigts dans ses cheveux désordonnés qu'elle caressa, lui arrachant un soupir de plaisir. Ses yeux parcoururent la pièce dans laquelle elle était, et elle fronça les sourcils en se rendant compte que quelque chose clochait, elle n'avait pas le même ressenti qu'elle avait normalement dans la chambre de Pierre. Tout lui semblait trop étroit et à la fois trop vaste, et bien trop lumineux tout en étant aussi paradoxalement trop sombre.

- Bonjour, toi, murmura-t-il de sa voix suave contre sa peau, la sortant de ses pensées.

- Bonjour, lindo, lui répondit Ève en tournant légèrement la tête vers lui et elle plissa légèrement les yeux en remarquant que son visage était étrangement flou.

Pierre ne perdit pas une minute pour capturer ses lèvres entre les siennes, faisant pression sur sa hanche pour qu'elle s'installe sur le dos, ce qu'elle fit rapidement en essayant d'ignorer ses pensées embrouillées. Le brun laissa l'une de ses mains parcourir lentement son buste dénudé pour finalement s'arrêter sur son ventre qu'il caressa gentiment avant de se détacher de sa bouche pour lui offrir un sourire dont seul lui avait le secret.

Family Line - Pierre GaslyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant