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Fulla Keïta

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Fulla Keïta

Moi- papa, j'arrive je descends les poubelles rapidement.

Papa- Dramane il peut le faire?! Dramane! Dramane!

Moi- non non non! T'inquiète pas, je vais y aller c'est rapide, c'est en bas seulement.

Papa- bon vas-y, fais attention, j'ai peur. Il est presque tard là.

Je lui fais un bisou sous les regards meurtriers de mes oncles et sort. J'arrive au rez-de-chaussée et je vois sa voiture. Je jette la poubelle et marche jusqu'à sa portière. Il sort et me regarde. Il prend ma main et lève ma tête avec une de ses mains.

Ismaël- qu'est ce qu'il y a? Pourquoi t'a pleuré ?

Moi- pour rien Ismaël, parce que j'ai pas pleurer.

Ismaël- j'ai entendu ta voix trembler au téléphone, tu m'racontes quoi là ?

Moi- c'est possible, je suis un peu malade et-

Ismaël- eh regarde, si tu dis rien, on va dormir ici ma go. Donc c'est mieux que tu commence à parler.

Moi- y'a rien Ismaël! Est ce que tu peux arrêter s'il te plaît! Et même si il y avait quelque-chose, je veux pas en parler maintenant, j'ai le droit quand même?! Je ne suis pas obligée de tout te dire, c'est bon là!

Ismaël- pourquoi tu t'énerve? Tranquille, sa y est! Tu peux retourner chez toi, je vais rentrer vu que tu veux pas me parler. Salam.

Il lâche ma main et ouvre sa portière mais je le retiens. Je le tourne et lui fais un câlin par la taille.

Moi- pardon, je voulais pas te crier dessus.

Il ne dit rien et ne bouge pas. Petit à petit, je me décontracte et mes larmes commencent à couler. Je repense à toute ma vie qui est une catastrophe du début à la fin. Je ne souhaite même pas ce que j'ai vécu à mon pire ennemi. Depuis, certains se seront suicider ou certainement devenu fou.

Ismaël- me caresse la tête sa y est, calme toi. C'est moi qui suis désolé. J'tai forcé à parler alors que tu n'es pas prête.

Je lève ma tête et il essuie mes larmes avec ses pouces. Et alors qu'il me regardais intensément, sa tête se rapprochait de plus en plus de la mienne. Puis sentant que ses lèvres effleuraient les miennes, j'ai tourné la tête. Je ne suis pas prête pour ça, pas maintenant.

Fulla: « Les blessures du passé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant