Dans la famille Zoldyck, les enfants sont entrainés depuis leur naissance à tuer. Entant qu'ainé, Illumi se montre comme un assassin puissant et idéal pour la famille. Malheureusement, le prix pour garder son rôle parfait au sein de la famille est l...
« Ce monde en lui-même n'est pas raisonnable, c'est tout ce qu'on peut en dire. Mais ce qui est absurde, c'est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'homme. »
- Albert Camus
Obéir à sa passion, c'est perdre la raison. Pourtant que serait une vie sans désir ?
Maman ? Oh tendre maman, tu m'as maudit de ce besoin permanent. Tu m'as laissé derrière toi et tu as tout pris. C'est grâce à toi, si j'ai ce goût absolu de désir. C'est grâce à toi, si je suis en proie entre la vie et la mort. Personne ne peut se mesurer à moi, car personne pense comme moi, car personne n'est aussi passionné que moi. Je prends ce qui me plaît, et je le savoure jusqu'à la moelle. C'est ce qui fait ma puissance.
Cependant, Je sentais que quelque chose d'étrange se passer en moi, je sentais ce sentiment me faire perdre la maîtrise de moi-même. La présence de ce garçon était un chant facétieux que je pouvais écouter sans cesse, même si mes oreilles se mettaient à saigner, même si ma vie y était jouée.
— Qu'est-ce que tu me veux ? —
Je te veux toi. Je veux ton être et ton âme. Ta vie humaine ne sera rien de plus qu'un jouet qui m'amusera et qui développera mes sens. Je serais cette enfant qui te considérera, qui décidera du sort de ta vie.
— Je te déconseille fortement d'essayer quoi que ce soit avec eux, tu y risqueras ta vie. —
Hier soir, je n'ai pas pu m'empêcher de suivre ta mélodie. J'avais senti une énergie monter en moi. Si j'essayais quoi que ce soit avec toi alors, mon petit Zoldyck, j'y risquerais ma vie ? Oh, que c'est excitant ! Tu fais palpiter mon cœur. Toute ta famille m'a l'air très alléchante, mais mon intérêt pour toi est à une grandeur que je n'ai jamais ressentie auparavant.
— Non ça ira. —
— Tu ne devrais pas. —
— Ça ne sert à rien de persister. Tu ne pourras pas. —
Ta ténacité, ta façon de me répondre, de plonger tes iris dans les miens, je pouvais en devenir accro. Malgré ça, même si je n'ai pas réussi à tisser des liens avec toi, tu peux pas l'ignorer, cette complicité qui s'était installée entre nous. J'ai été charmé par toi dès que je t'ai vu tuer cet homme de sang-froid. Curieux par l'aura qui émergeait de la forêt, je t'ai découvert. Elle semblait me dire que tu avais le même âge que moi, mais, étonnement, tu en avais trois de moins.
— Je m'appelle Illumi. —
Oh, mon cher Illumi, ton nom résonne dans ma tête. Tu penses vraiment que tu pouvais te débarrasser de moi aussi facilement ? Un jouet comme toi ne peut pas glisser entre mes mains. Ma tête est remplie de mille idées. Nos auras valseront ensemble et il viendra un moment où une d'entre elles y mettra fin. C'est le malheureux destin. Alors laisse-moi en profiter. Laisse-moi t'observer sous toutes tes facettes. Je serais celui qui fera surgir ce point d'or de tes sombres yeux. Et aussi, celui qui le fera disparaitre.
Bref, revenons à la réalité. Je prends une profonde inspiration et jette un œil au flot de cadavres allongé à mes pieds. J'étais tellement poussé dans mes pensées que je n'ai pas porté attention au chaos que je venais d'engendrer. Après tout, c'était ces hommes qui voulaient se mettre en travers de mon chemin. Quoi qu'il en soit, je ne suis pas désolé pour la mort de votre cher ami Moritonio.
À la prochaine, Illumi chéri ♡
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Ton égocentrisme est un désir effréné,
Il fait naître en toi une flamme qui peut te consumer,
Une obsession qui te presse à tout contrôler,
Une énergie qui te pousse à te dépasser,
Mais qui a aussi le pouvoir de t'aveugler et te dominer.
