The broken Puppet ⟦Illumi Story + Hisoillu⟧ EN PAUSE

Ⅱ) Chapitre 39 -Étoile noire🃏-

Ce n'est pas comme papa.

Je ressens une affection pour toi qu'il n'a jamais su livrer conformément à maman. Une force invisible me pousse à chercher ta présence dans la foule, à observer ta silhouette disparaitre, à te donner de l'amour, et surtout à en rechercher désespérément de ta part.

Illumi... Illumi Morrow,

Ton prénom me rend fantaisiste. Elle s'accompagne de plusieurs autres fantasmes, elle s'acquière d'une obsession pédantesque qui me vrille les neurones.

Offre-moi ton corps, offre-moi ton âme entière. Offres-toi pleinement à moi.

Je dépose doucement mon poème sur mon visage. Je ne suis pas un pro comme Kuroro, il n'est pas vraiment long et ces vers ne comptent pas les mêmes syllabes, mais ce n'est pas ce qui compte. Je l'ai écrit seul et j'en suis pleinement satisfait.

– Illumi, mon âme coule...

Je sens encore le feu de mes doigts glissaient sur les galbes voluptés de ta taille, sur la naissance de tes hanches, sur les fossettes de tes fesses, et encore ! Tout ton corps est d'une finesse élégante qui me plait d'explorer !

La fierté me submerge, lorsque je vois l'humidité de tes lèvres rouges vermeil s'accordait faiblement avec le teint de tes joues, lorsque je vois tes larmes houlaient tes prunelles comme une mer semi-noire violacée, lorsque j'entends tes gémissements étouffés, exprimant l'intensité du plaisir que je te donne.

Oh, chéri ! Tu me gâtes !! ! Tu me fais baver ! Tu me stimules chaque jour !

Il m'est impossible de capituler. Je savais que ça allait être une mauvaise idée, mais à ce moment-là, j'ai été bizarrement sensible. Je ne suis pas arrivé à prendre le contrôle de moi-même. J'ai eu un choc soudain dans mon esprit, j'ai eu peur, peur que tes parents te tuent. Évidemment, je suis le seul à m'alarmer... Toi, tu penses qu'ils auront raison de commettre un tel crime ! Ils t'ont rendus complétement aveugle !! Ils te font porter le poids phénoménal de leurs erreurs ! ils tuent l'enfant en toi...

– Qu'espères-tu ? Je ne sais rien sur ta famille, sur le pourquoi tu vis seule, sur le pourquoi tu veux que je sois celui qui t'accompagne dans ta solitude. Je ne veux pas finir comme toi ! SEUL ET OBSÉDÉ ! –

Ces paroles, prononcées si amèrement, resteront à jamais dans ma mémoire. À vrai dire, je ne sais plus moi aussi pourquoi t'avoir choisi pour m'accompagner dans ma "solitude". Je ne devrais avoir besoin de personne... Solitude et obsession, ou plutôt mégalomanie et isolement face au Monde.

– Hisoka, m'aimes-tu ? –

Je ne sais pas... Sais-tu ce que je ressens pour toi ? Mon cœur a toujours battu fort à tes côtés, pourtant, ce n'est plus qu'un désir de rivalité, ce n'est plus que de la fascination, ce n'est plus que de l'amour sexuel, c'est plus sensible que ça ne semble.

Durant ces deux mois qui semblaient durer d'autant plus que ces deux années, je me sentais dépérir tel une charogne. Je me suis rendu compte que sans toi, il n'y avait plus de vie.

– J'ai d'autres rapports. –

Oh ! Je pris que ça soit faux !

J'ai dû aussi te manquer n'est-ce pas ? J'ai dû aussi te faire pleurer n'est-ce pas ? SUIS-JE SI FACILE À REMPLACER QUE ÇA ?!

Ah, quel plaisanterie... C'est impensable ! Je sais que personne n'est aussi doué que moi pour te consoler.

Mes doigts se crispent. Mes ongles s'enfoncent dans le matelas sur lequel je voulais normalement pioncer. Si tu savais à quel point ma folie empire à force de t'imaginer au près d'une autre personne que moi...

Non ! Ne te m'éprends pas !

Je ne suis pas un matamoros ! Je suis un vrai clown. J'arrives à te divertir en te faisant prendre part à mon jeu.

Tu as pointé le couteau face à mon cœur. As-tu voulu me dire je t'aime à ce moment précis ?

Quel plaisir de savoir si tu l'es ! Tu seras ma source de récupération. Je me sentirais moins bas que ça car tu seras entre mes mains ! Et puis, quel éden de pouvoir te savourer chaque jour...

Notre relation est si profonde qu'elle s'ouvre comme une étoile noire, elle en devient incontrôlable.

Je n'aime pas ça... Je ne peux plus attendre, je me dois d'agir...