The broken Puppet ⟦Illumi Story + Hisoillu⟧ EN PAUSE

Ⅱ)Chapitre 38 -Crève-cœur-

20 septembre 1992.

Je me tenais allongé dans le doux pelage blanc de Mickey. À présent, il est immense comme un éléphant et aussi terrifiant que les autres chiens de garde. Père a dit que ces bêtes là n'avait pas d'émotions. J'y crois peu ayant grandi avec, ayant joué avec depuis mes premières années. J'ai dormi avec lui. L'envie de voir Hisoka s'étend déjà, ce n'est pas normal. Hier soir, personne n'était à mes côtés, je me sentais effroyablement seul.

En ce moment, personne ne me considère à part Mickey ici, je me sens comme une personne sans nom. Kalluto reste toujours aux côtés de mère, Milluki est toujours plongé dans ses appareils, et Killua accaparé par ses formations. Dès lors où le temps lui est libre, il se dépêche voir Alluka et la gaspille. La jalousie que je ressens envers lui, commence à déborder. Toute la famille s'affame sur ses capacités.

Ne voient-t-ils pas qu'il ne représente qu'un danger pour nous ? Les résultats de ces volitions n'ont fait qu'apporter malheur aux autres servantes. Elle est bien capable de répondre aux vœux de chacun, mais ils n'ont jamais été exhaussé d'une manière favorable ... ça m'énerve. J'attrape la queue de Mickey, la presse et m'enroule dessus pour en quelque sorte me défouler. Il me regarde les yeux interrogateurs, la langue dépassant de la bouche.

– Je suis faible, m'exclamé-je soudainement en lâchant un rire moqueur.

Il me répond par un aboiement plus inquiet que féroce pour exprimer son mécontentement.

Je lui souris.

– N'est-ce pas drôle ? Tu es le seul à qui je peux réellement me confier dans cette famille.

Son corps se ramollit, ses yeux s'attristent. Je caresse sa crinière puis dépose un petit baiser sur le front.

– Bon je dois m'en aller, il ne faut pas qu'on me surprenne.

Je le fais un signe d'au revoir, puis quitte discrètement sa niche. Dans ma marche, le visage de Killua entre en collision avec ma cuisse. Je m'accroupis aussitôt, réjoui de notre rencontre.

– Bonjour Kil, tu t'es levé tôt aujourd'hui !

Il ne me répond pas, son visage est baissé, sa touffe de cheveux m'empêche de le voir.

– Que veux tu que je te prépare pour ton petit déjeuné ? Des gaufres peut-être ?

– Oui, répond-t-il d'une voix à peine inaudible.

Il avance d'un pas, mais je le retiens par les poignets. Je détache mon autre main pour soulever son visage. J'aperçois quelques marques rouges verser en bas de ses yeux. Il semble avoir beaucoup pleuré ce matin, peut-être même horriblement depuis hier soir.

– Qu'est-ce que tu as, demandé-je calmement contenant mon irritation. C'est à cause de quelqu'un ? de l'exercice d'hier ?

L'électrocution, la gégène... Je ne me souviens plus totalement des sensations que ça m'a procuré, mais il me semble que j'ai beaucoup souffert. J'ai refait l'exercice sept fois, jusqu'à ne plus pouvoir sentir l'électricité remplir mes nerfs.

Il répond non de la tête.

– Je ne te lâcherai pas tant que tu ne m'aurais pas dit ce qu'il se passe, assuré-je d'un ton ferme.

Il serre les dents, la tension commence à s'alourdir entre nous.

– Je ne veux plus être l'héritier de la famille.

Quoi !? Non... ce n'est pas possible. Je sens mon âme se déchirer. Comment peut-il ébranler le façonnement de ma destinée qui lui a été assignée ? C'est le point culminant de tous mes malheurs ! Mon aura s'assombrit, Killua s'immobilise, le visage blêmi. Ça devait être moi... Ma main crispée se dirige doucement vers son cou. Elle s'arrête à quelques millimètres. Qu'est-ce qui le prend ? Qu'est-ce qui me prend !? Je la retire.