The broken Puppet ⟦Illumi Story + Hisoillu⟧ EN PAUSE

Ⅰ) Chapitre 13 -Laisse-moi soigner tes blessures-

Un amas de corps se trouve devant moi. Je n'y suis pas allé de main morte. Dix minutes plus tôt, j'ai littéralement déclaré une guerre. Mon t-shirt s'est littéralement déchiré pendant la bataille, ils se sont tous jetés sur moi. Le sang glisse sous mes chaussures. Ça m'irrite, ma concentration se perd par mes hallucinations. Il est toujours là, en train de juger chacun de mes faits et gestes. Je pousse un profond soupire. Le carnage est fini maintenant, je vais aller voir le clown. Il est tout en haut d'un building, les pieds dans le vide, il admire le paysage de la ville. Je commence à discerner son profil : Il a un long nez légèrement courbé et la lèvre supérieure avancé. Je trouve que ça le rend très séduisant.

– J'ai fini.

Hisoka se lève et croise mon regard. Sa vision descend lentement et s'arrête au niveau de mes abdominaux.

– Oui ? demandé-je curieusement.

– Comment as-tu eu toute ses cicatrices sur ton corps ? ♦

– Ah ça, ce n'est rien, je suis tombé de l'escalier, dis-je bêtement.

Il hoche doucement la tête de haut en bas avant de dire :

– C'est faux.

Je plisse les yeux. De toute évidence, ça ne sert à rien d'essayer d'écarter le sujet, il ne va pas me laisser tranquille et puis il pourra rien y faire.

– Je me suis juste fait gronder après que tu m'es invité à manger avec toi au restaurant.

– Euh... C'était il y a un mois ça, et pourquoi ?

– Je suis rentré tard.

– Tu ne t'es pas fait soigner après.

À vrai dire non, ça part tout seule normalement, affirmé-je, et puis, tu sais que j'ai une grande résistance à la douleur.

[...]

– viens-là.

Je m'exécute. Il se penche et glisse doucement ses doigts sur mes abdominaux. Ils sont chauds et doux, et ma peau elle, elle est dure et froide. Il défile d'une plaie à une autre, ses passages me donnent des frissons.

– Qu'est ce que tu fais ?! demandé-je nerveusement en autant ses mains.

– Arrête de dire n'importe quoi! Tu as plusieurs blessures encore ouvertes.

Je ne réponds pas, je me force seulement à ravaler ma gêne.

– Je vais te soigner, viens à l'hôtel.

Ma mâchoire se serre. Je ne veux pas de sa pitié, je vais très bien.

– Je ne veux pas.

– J'insiste, tu es faible.

– Je ne le suis pas.

Il esquisse un petit sourire taquin tout en glissant sa main droite sur mon dos. Je le dévisage alors qu'il me lance un clin d'œil. Il passe ensuite sa main gauche en dessous de mes genoux puis détache soudainement mon corps du sol. Je suis actuellement dans ses bras, c'est déroutant. Je commence à me tortiller mais il résiste.

– Mais lâche-moi ! m'écrié-je.

– Non.

Il prend un air sérieux. Sa voix est calme et plus grave que d'habitude. Il ne peut pas réellement se préoccuper de moi, je ne travaille pas que pour lui, et puis je ne me soucie que du butin. Il rapproche mon corps près de son torse pour cesser mes mouvements. Sa chaleur se pose encore contre moi, son odeur de chewing-gum me monter au nez. Je me paralyse à l'entente des battements de son cœur. Ils sont plutôt rapides et fort. Est-ce qu'il va bien ?