À l'extérieur, le vent souffle, il fait moins chaud, mon aura me glace le sang. Je ne pourrai bientôt plus la contenir, je dois vite en finir avec ce professeur.
Il se place devant moi le sourire taquin, et lève mon visage du bout de son index. Je mêle intensément mes prunelles aux siennes.
– Et si on s'amusait un peu tous les deux ? me demande-t-il d'une voix mielleuse.
Mes traits se plissent légèrement. Il me lasse, il me dégoute, il me répugne. J'ai sérieusement envie de casser sa main en bas de mon menton.
– Avant de jouer, dis-je en passant mes doigts entre sa cravate. Je peux vous demander une dernière chose.
– Bien sûr princesse.
Écœurant. Je déteste ce surnom.
– Connaissez-vous les Zoldycks Monsieur ? Vous qui enseignez sur ce continent ?
Ma main se pose doucement sur la sienne.
– Certainement ! Ils sont connus de tous ici. C'est une famille d'assassins impitoyables ! Ils sont égoïstes, ils ne se soucient pas des gens, ils tuent que par plaisir. Malgré tout, je pense que chacun d'entre eux ont, au moins une fois, regretté d'avoir tué.
Je serre fort sa main, ses yeux s'écarquillent à la pression. Je la brise en un mouvement, et avant qu'il puisse crier, je lui donne un coup de pied au niveau de son bas ventre. Il tombe brutalement sur la pelouse.
– Erreur !
Je sors furtivement mes aiguilles. Il me regarde mi-perplexe, mi-apeuré.
– Ne me parlez pas de sentiments humains, chacun pense qu'à sa propre personne. Comme vous, vous négligez votre propre femme, vos propres enfants en vous accommodant de jeunes lycéennes.
Je remarque le groupe de garçon arriver.
– Il t'a fait du mal ? demande le brun.
J'hoche la tête de haut en bas. Il tente de fuir mais quelqu'un le rattrape.
– Hey ! Tu ne vas pas t'en sortir comme ça, espèce de-
À peine sa phrase se termine, qu'une aiguille leur arrive toutes dans la tête. Le professeur se fige, il me regarde terrifié. Je le pointe du doigt, avec un léger sourire machiavélique dessiné sur mon visage.
– Tuez-le.
Le groupe se jette sur lui et lui assène des coups jusqu'à ce que sa respiration se coupe complètement. Les gardes ne font pas tarder à arriver. Je m'accroupis et je retire rapidement ses boucles d'oreilles.
– Entretuez-vous.
Je m'éloigne discrètement de la scène et je rentre dans le bâtiment. Je vois qu'Hisoka est encore entouré de filles. Il discute avec elles, tout en fixant encore le Chef de la brigade. La fille aux cheveux roses, assise à droite de sa cible le dévisage, la brune à gauche se pose des questions. Kuroro jette un regard vers moi qu'Hisoka suit aussitôt. Il me sourit, je le fais signe que j'ai fini. Il ignore les filles qui le parlent et vient directement me voir.
– Ça s'est bien passé ?
– Oui, affirmé-je en déposant vivement les boucles dans ses mains. Je me suis retenu à ne pas brûler le bâtiment.
– Super ! Viens, on va s'amuser maintenant.
Il me prend par les poignets.
– Non ! J'ai fini mon travail, va traîner avec tes autres cavalières, je vais rentrer chez moi.
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The broken Puppet ⟦Illumi Story + Hisoillu⟧ EN PAUSE
FanfictionDans la famille Zoldyck, les enfants sont entrainés depuis leur naissance à tuer. Entant qu'ainé, Illumi se montre comme un assassin puissant et idéal pour la famille. Malheureusement, le prix pour garder son rôle parfait au sein de la famille est l...