Cursed Child I

Chapitre 1

Hayden

Commençons par le commencement comme on dit.Moi c'est Hayden Smith donc mes initiales c'est HS.Comme l'endroit que je redoute. Mais ne nous éloignons pas du sujet donc je suis une fille de 14 ans bientôt 15 si je survis jusque là.Actuellement je quitte New York pour m'installer dans un manoir situé dans un trou perdu du Maine appelé Amity.C'est plutôt ironique, sachant que tout le monde sait pertinemment que je ne brille pas pour mes compétences sociales.

La personne qui m'a enmmené ici, ma mère c'est enfin c'était enfin bref...elle s'appelle de Belle.C'est le diminutif de Bellamy, Bellamy Harris.Son visage laiteux contrastait avec ses long cheveux sombres et elle avait un regard noisette doux mais parfois perçant.Cela dépendait de l'humeur dans laquelle vous la mettiez.Mais le plus souvent elle arborait un sourire captivant.Elle a toujours été accompagnée de cette odeur de lavande qui flottait autour d'elle, pas comme un de ces nuages de parfum étouffants dont certaines personnes abusent désespérément.Non je me souviens qu'elle c'était comme si les lavandes fleurissaient sur sa peau.Cette odeur me manque parfois.

Mon père lui s'appelle William.Oui oui comme le prince sauf que malgré ses manières de gentleman il n'est pas anglais.Il est métisse et ma grand-mère m'a d'ailleurs passé une variante de sa couleur de cheveux.Blond.Ce qui donne sur moi un contraste assez inhabituel, la plupart des gens pensent que j'ai tenté une coloration bizarre, ma tante elle m'appelle parfois "la mélanésienne".Mais je sais même pas situer l'endroit sur une carte et je doute d'être affiliée à qui que ce soit venant de là-bas.

Pour revenir à mon père son sourire lui est quasi permanent.Surtout quand ma mère ou moi sommes, ou étions dans les parages.Ça m'a souvent conduit à me demander si c'était pas l'homme le plus heureux du monde.Assez paradoxal sachant que ce pauvre homme m'a moi en tant qu'unique enfant.J'ai failli oublier le plus important, ses cheveux presque inexistants.Car toujours rasés de près pour je ne sais quel raison.Les adultes et leurs choix capillaires...J'avoue que je devrais pas me plaindre parce que depuis petite je m'amusais à toucher son crâne lisse à chaque fois qu'il se les coupait à nouveau.Ça m'amusait beaucoup mais rassurez-vous je le fais plus....aussi souvent.

Il est vraiment gentil mais faut pas vous laisser avoir, il a toujours deux coups d'avance sur tout le monde.Y compris et surtout sur moi.Selon lui c'est lui qui m'a tout appris.Tssss.Sinon il sent comme une forêt de conte de fées doit sentir selon moi, c'est une odeur difficile à décrire mais rassurante.En y repensant je me demande si c'est pas un délire de couple leurs parfums ou si mes parents ne sont pas moitié humains, moitié bougies parfumées.Ça sonne comme le début d'une bonne théorie du complot.Donc ces deux là se sont rencontrés à l'Université où ma mère faisait des études de biologie et lui de photographie.

Quelques années après je suis apparue, ou plutôt "venue au monde".Avec un teint pâle qui est assez vite passé à "marron cannelle" je dirais, mais surtout des cheveux blonds vraiment clairs à l'époque comme mentionné avant dans mon discours plaintif.J'ai aussi des yeux noirs contrastant avec ceux de mes deux parents.En fait sur mes premières photos j'avais plus l'air proche d'être l'enfant caché de Storm dans X-Men.On peut dire que j'ai raflé la loterie génétique des combinaisons peu probables.À part ça j'étais un bébé assez ennuyeux, au début je passais ma vie à dormir puis apparament très vite ça a été le contraire.

Donc tout allait bien dans le meilleur des mondes entre un pansement Hello Kitty, une salle de bain transformée en piscine et une fenêtre cassée.
Mais malheureusement peu après mon grand père est mort.Durant plus d'un mois Maman était dévastée.Elle qui avait déjà perdu sa mère quand elle était plus jeune perdait maintenant son père .Mon grand-père je l'avais pas vu très souvent mais je me souviens de sa gentillesse et la façon qu'il avait de rire quand on faisait des crêpes quand j'étais petite.Nos rires se ressemblaient un peu, on peut dire qu'ils s'accordaient bien.