Chapitre deux : future femme
LUCAS IAONNIS.
Athènes, Grèce.
— Encore vingt milles et on sera bon, annonça Leo.
— Vingt milles c'est énorme ! S'offusqua l'homme qui devait cette somme.
Il fallait y penser avant de se servir, pauvre con. Pour voler de l'argent il y avait du monde, mais pour assumer, il n'y avait plus personne.
Je jouai avec mon stylo pour passer le temps, les négociations me faisaient chier. Leo était bine plus dans son élément, il n'avait pas besoin de moi. Je le laissais faire.
Pour une raison qui me dépassait, elle n'était pas encore revenue au bar. Pourquoi ? Avait-elle eu peur ? De moi ? Forcément.
Je serrai mes doigts autour du stylo argenté. Bien évidemment qu'elle avait peur de moi, j'avais une putain de balafre sur le visage. J'étais terrifiant.
— Lucas, tu veux peut-être ajouté quelque chose, fit mon frère, me sortant de mes pensées.
Je regardai l'incapable qui m'avait voler avant de bouger ma tête de droite à gauche.
— Non.
Je me levai, et j'attendis que tout le monde sorte avant de parler calmement avec mon frère. Nous avions des choses, qui ne nous concernaient que nous deux, à régler.
— Tu as des nouvelles de Nirkos ?
— Pourquoi tu veux à tout prix qu'il demande son argent, il ne veut pas le réclamer pour l'instant.
— Parce que j'en ai besoin moi.
— De l'argent ?
— Non, de Hazel.
Il poussa un long soupir. Il n'avait pas besoin de parler, je savais parfaitement ce qu'il était en train de se dire, il me l'avait déjà expliqué maintes et maintes fois. Et j'entendais parfaitement ses arguments, mais j'avais les miens.
Le premier était qu'elle était la seule femme à m'intéresser, et le second, qu'elle avait l'air affreusement triste et désespérée. Alors si la bloquer quelques mois avec moi pouvait lui empêcher la connerie irréparable, je n'étais pas contre. J'étais même totalement pour.
Une femme comme elle ne s'intéresserait jamais à moi d'une manière basique, alors c'était l'occasion. Même les femmes de mon monde ne voulaient pas de moi.
Trop laid, trop cruel, trop capable de faire tout brûler pour elles. Même mon monde me rejetait quelque peu.
— Tu ferais mieux de trouver un plan b, pour quand ils vont vouloir avancer dans ce mariage et la rencontrer, recommanda mon frère
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HAZEL
RomanceHazel, c'était cette femme invisible qui se fondait toujours dans la masse. On ne la voyait jamais. Elle avait une vie tranquille. Elle venait de rompre avec son premier amour, était en froid avec sa mère, refusait de payer des séances chez un psyc...