dix-huit

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chapitre dix-huit : famille

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chapitre dix-huit : famille

HAZEL GARDNER.

Athènes, Grèce.

Deux semaines.

Je me mariai dans deux semaines et nous venions à peine de trouver un lieu. C'était un grand manoir avec une immense salle de réception qui allait nous accueillir à deux heures d'Athènes.

L'angoisse pulsait sans s'arrêter dans mes veines dès que j'y pensais. Entre cela, notre relation avec Lucas qui se compliquait ces derniers temps et mon doctorat qui s'effondrait, ce n'était pas la meilleure période dans ma vie.

J'avais l'impression que le temps ne jouait pas en ma faveur. J'avais l'impression dérangeante qu'il avançait bien plus vite qu'il ne le devrait.

Ma mère m'avait appelé la veille pour me dire qu'elle hésitait sincèrement à venir à mon mariage et j'avais honte de songer que je ne voulais pas d'elle. Je ne savais toujours pas ce qu'était devenu mon père depuis l'explosion de sa main. Mon demi-frère faisait le mort. C'était un carnage.

Je n'arrivai pas à dormir cette nuit-là. Je peinai étrangement. Comme si on cherchait à me garder éveillée, peut-être que c'était moi qui était en train de devenir complètement folle. Je n'en serais même pas étonnée vu comme j'étais.

Je me relevai du lit pour aller chercher à boire, peut-être que ça allait m'aider à dormir. Je trouvai Lucas en train de faire les cent pas dans l'appartement. Il s'arrêta pour me regarder. Nos regards se croisèrent et se délièrent rapidement comme toutes les fois précédentes.

Pourtant il m'avait embrassé. J'avais senti son coeur s'emballer. Et le miens aussi. Mais qu'elle conne j'étais, il avait sûrement fait en sorte de manipuler les battements de son coeur pour me faire croire cela parce que j'étais en pleure devant lui.

Je lui avais tellement fait pitié qu'il s'était senti obligé de me faire croire qu'il m'appréciait. Et même si c'était logique, pourquoi cette possibilité me broyait-elle le coeur de la sorte ?

Un bruit se fit entendre, brisant le fil de mes pensées, comme un coup. Non, des coups. C'était des coups de feux. Mon coeur s'affola.

— Bordel, marmonna Lucas. Mets des chaussures rapidement et une veste.

Je ne me fis pas prier. Une fois mes baskets enfilées, je mis une veste avant de le voir lui aussi prêt et chercher à joindre ses hommes. Mais ceux-ci ne lui répondaient qu'une fois sur deux. Ils devaient être occupés.

Lucas fulmina avant de me faire le suivre. Nous quittâmes précipitamment l'appartement en descendant les marches pendant qu'il tirait pour nous couvrir. Il ouvrit légèrement son garage pour nous faire entrer et le referma avant d'aller ouvrir une trape dans le sol.

— T'as ton téléphone ? Me demanda-t-il.

J'hochai juste la tête, incapable de lui dire quoi que soit d'autre. Les coups de feux résonnaient dans mon crâne.

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