vingt-six

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chapitre vingt-six : Milan

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chapitre vingt-six : Milan

HAZEL GARDNER.

Milan, Italie.

Mes talons se faisaient entendre pendant que je me rapprochai de la salle où j'allais devoir parler. Je me sentais apeurée. Mes cheveux bruns étaient attachés dans une queue de cheval, j'étais à peu près certaine qu'ils n'allaient pas me déranger.

Je portais une robe noire qui couvrait mes bras. Mais je regrettais ce choix, parce que j'avais chaud. Mais d'un autre côté, je n'étais pas à l'aise avec l'idée de montrer mes bras.

Je repassais mentalement ce que je devais dire. J'avais le ventre en compote à cause de mon stress. J'étais tellement stressée, que je ne pensais pas à la nuit que j'avais passé.

J'arrivai dans la salle et attendais non loin de l'estrade pendant que les gens s'amassaient à l'intérieur. Je tentais de respirer plus fortement pour reprendre mon calme.

Je pris mon téléphone qui vibrait dans ma poche et je regardai le message de Lucas :

« Ça va ? Pas trop stressée ? »

« Non, ça va »

« Si jamais, je peux t'aider à te détendre juste avant »

« Va te faire foutre ».

Je verrouillai mon téléphone pour me concentrer. J'essayai sincèrement de faire le vide dans mon crâne. J'allais forcément me mettre à bégayer.

La honte.

Et si je n'arrivai même plus à parler anglais ? J'allais me ridiculiser devant des grands noms de l'économie. Je commençai complètement à angoisser.

J'avais l'impression que tout le monde me regardait et parlait à mon sujet. Je représentais en même temps mon directeur de thèse. Me foirer c'était aussi montrer qu'il avait choisi de diriger la mauvaise personne.

Je quittai la pièce pour aller m'enfoncer dans les toilettes. J'haletai, incapable de me calmer. Je me sentais mal. J'avais mal au coeur. Je ne savais pas comment faire.

Enfermée dans une cabine, je cherchai mon souffle, mon contrôle. Je voulais me sortir de cette foutue situation désagréable. Je regardai le plafond en sentant mon coeur taper dans ma poitrine.

Je devais y retourner mais j'étais incapable de respirer normalement.

Les mains tremblantes, je pris mon téléphone pour appeler Lucas :

— Ouais ? Demanda la voix de mon mari.

— Je ne vais pas réussir, soufflai-je.

— Bien sûr que si Hazel. Tu peux le faire. Tu es la meilleure, je crois en toi.

HAZELOù les histoires vivent. Découvrez maintenant