vingt-et-un

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chapitre vingt-et-un : mari et femme

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chapitre vingt-et-un : mari et femme

HAZEL GARDNER.

Athènes, Grèce.

Je commençai sincèrement à regretter mon idée. J'avais accepté de passer la soirée avec mes amis dans un bar d'Athènes, autre que celui de Lucas, pour profiter de cette dernière soirée. Mais j'étais fatiguée.

Nous n'étions pas rentrés tôt, au contraire, même. Et j'avais une tête effroyable.

Lucas avait explicitement demandé à ce qu'on reste proche de moi, alors Will s'était retrouvé mêlé aux festivités. Mon cousin, que je connaissais à peine, avait tout simplement passé sa soirée à écouter Hyppolyte lui parler d'une serveuse qu'il voulait baiser.

J'avais dormi chez lui, pas la vielle bâtisse de la dernière fois, mais son appartement athénien, bien plus proche du bar. Il m'avait expliqué, quand j'avais vu les affaires d'une femme, qu'il avait eu quelqu'un pendant quelque temps. Mais elle avait décidé de partir juste après que Lucas ait débarqué au milieu de la nuit pour lui demander pourquoi j'étais surveillé par des tueurs à gages.

J'étais vraiment terrassée par la fatigue. Je devais me préparer dans un hôtel avant d'aller à la mairie. J'avais le coeur en vrac. J'allais me marier avec Lucas dans quelques heures. Nous serions bientôt mari et femme alors que nous nous évertuions à éviter le sujet de nos baisers depuis deux semaines.

Je me sentais incroyablement à l'étroit dans mon peignoir. Soraya était en train de me maquiller. Sandra venait de terminer de me faire un chignon. Mon reflet dans le miroir ne me convenait clairement pas.

J'avais l'impression que je regardais une autre personne. Le maquillage était jolie, mais la coiffure, j'avais l'impression que mon front avant doublé de volume. Je ne l'avais même pas demandé à mes amies, elles m'avaient imposé cette aide.

Je voulais juste lisser mes cheveux, ou bien les bouclés, mais certainement pas les attacher, elles avaient insisté et ce que je pensais c'était produit : ça ne m'allait pas. Mais je n'arrivais pas à le verbaliser, après tout, elle s'était donnée du mal et puis peut-être que c'était jolie mais que c'était juste moi qui n'appréciai pas.

— Alors, tu... as prévu de la lingerie sexy ? Demanda Soraya.

Mon coeur se serra en me rappelant que depuis deux semaines avec Lucas, on n'avait rien partagé de nouveau. On se parlait à peine.

Alors que je pouvais encore sentir ses lèvres contre les miennes... Merde. J'allais me marier avec lui !

— Et d'ailleurs, fit Sandra. Tu ne nous a jamais parlé de vous.

— Au lit, il a l'air... cool, dit Apolline.

Mes joues s'enflammèrent. Je ne savais pas. Il ne m'avait jamais touché. Est-ce que j'en avais envie ? Je devais assurément répondre que non. Je ne pouvais avoir envie de lui. Ce n'était pas possible.

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