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chapitre dix : tueurs à gages

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chapitre dix : tueurs à gages

HAZEL GARDNER.

Athènes, Grèce.

    Lucas se gara en bas de mon immeuble et je soufflai en sentant mon corps lourd, en raison de l'alcool que j'avais bu, peiner à se relever. Mon regard trouva celui d'un des hommes qui étaient souvent là. Il me terrifiait celui-là. Il me regardait toujours avec des yeux d'assoiffé.

    — Tu p-peux... monter avec moi ? Demandai-je en sentant la panique me happer.

    — Ouais.

    Il avait parlé froidement, en fixant l'homme en face, qui nous regardait aussi, comme si lui-même ne le sentait pas. Il quitta la voiture et je fis pareil en approchant rapidement de l'immeuble.

    — Bonsoir, souffla l'homme alors que j'ouvrais la porte.

    — Va te faire foutre, grinça Lucas en se mettant juste derrière moi.

    — On ne peut plus être poli ? S'amusa l'homme.

    Le coeur battant, j'avais juste peur de voir une nouvelle facette de Lucas émerger. Il était dans la mafia, Dieu seul savait ce qu'il pouvait faire.

    Entre savoir qu'il était un criminel et le voir il y avait un monde que je n'étais pas prête à traverser. J'estimais avoir déjà vu suffisamment d'horreur.

    J'entrai et tirai Lucas pour éviter des problèmes. Il fulmina en restant derrière moi pendant que je montai. Une fois à mon étage, je constatai que deux hommes étaient appuyés contre des murs au bout du couloir mal éclairé.

    Oh bordel.

    Mon coeur accéléra et je rentrai la clé en tremblant dans la serrure. Ma porte grinça légèrement lorsque je l'ouvris me donnant l'impression de déranger mes voisins avec ma présence.

    Est-ce que ces hommes étaient là pour chercher l'argent que je devais à la place de mon demi-frère ? Peut-être qu'il n'avait pas rembourser sa putain de dette !

    Une fois dans l'appartement. Mon coeur ne se calma pas, au contraire, il cherchait à s'échapper. Mes poumons était en manque d'air. Ma tête tournait. Tout se rejouait.

    Les cris, la douleur, la peur.

    Je haïssais cet appartement alors que j'y avais emménagé pour gommer la douleur du passé.

    — Hazel, prend des affaires, lança Lucas.

    Je me retournai pour le regarder, il pianotait sur son téléphone en étant appuyé contre la porte.

    — Maintenant, rajouta-t-il calmement.

    Je m'exécutai, sans chercher à comprendre. Comme un petit robot, parce que c'était tout ce que j'étais à cet instant précis. Je pris quelques affaires, une trousse de toilette et surtout des affaires pour mes cours et ma thèse que je glissai dans un grand sac de voyage. Je récupérai mes papiers importants également, au cas où. J'arrivai dans l'entrée de l'appartement et Lucas prit mon sac.

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