trente-deux

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chapitre trente-deux : Apolline

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chapitre trente-deux : Apolline

HAZEL GARDNER

Athènes, Grèce.

Les tremblements de mon corps continuaient. J'essayais de dormir de nouveau pour me reposer. Mais je n'y arrivai pas. Je bougeai encore et encore dans le lit. Les draps me gênaient ou bien c'était mon angoisse grandissante qui était en train de me bousiller.

J'avais froid, et chaud, c'était étouffant. J'avais l'impression de ne plus rien maitriser. Et c'était le cas en réalité.

La respiration de Lucas s'écrasait sur ma nuque et j'en tremblais encore plus. Son odeur emplissait mes narines et mon coeur martelait dans ma poitrine.

Je me levai précipitamment pour m'écarter de Lucas quand il bougea légèrement dans mon dos. Je me laissai glisser contre le mur en face du lit et je me recroquevillai en pleurant.

J'avais une sale impression qui me collait la peau. Je pleurais à m'en détruire les yeux. J'avais incroyablement chaud et mes mains tremblaient en essayant de serrer mes jambes.

J'avais l'impression d'être surveillée.

— Hazel ? Chuchota Lucas en se redressant doucement.

Éclairés par la lampe de chevet allumée, nous nous dévisageâmes tous les deux. J'avais cette honte qui me martyrisait le bide parce que je continuais de me trouver ridicule face à Lucas. La femme d'un chef de mafia qui était aussi peureuse que moi ? C'était débile. Il fallait qu'il divorce.

C'était nécessaire autant pour lui que pour moi.

Il s'assit dans le lit en me regardant soucieux. Je voulais me redresser, mais je n'y arrivai pas. Je le regardai grimacer de douleur. Putain, il dormait bien pourquoi je l'avais réveillé ? Keril l'avait planté quelques heures auparavant, il méritait de dormir.

Il méritait aussi réellement d'avoir de vrai soin, je ne comprenais pas pourquoi il avait juste ces points et un bandage au lieu d'être à l'hôpital. C'était débile.

J'essuyai nerveusement mes joues pour tenter de me calmer. Je pris des grandes respirations afin de retrouver la paix et je me relevai. Je m'assis de nouveau sur le lit et Lucas me regarda brièvement avant de dire :

— Tu veux baiser ?

Je le regardai en me demandant s'il se foutait de ma gueule. Mais non, il continuait de me regarder avec tout le sérieux du monde me faisant alors exploser le coeur.

— On n'a pas besoin d'en arriver là, dis-je mal à l'aise.

— N'hésite pas, moi ça ne me gênerait pas.

Comment il faisait pour autant s'en foutre ?

— Je te rappelle qu'on t'a planté.

— Je suis même surpris qu'il ne m'ait pas tué vu comment je lui avais foutu les nerfs en parlant de nous deux.

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