vingt

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chapitre vingt : tee-shirt

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chapitre vingt : tee-shirt

HAZEL GARDNER.

Athènes, Grèce.

    En retard, nous arrivâmes dans le restaurant que Soraya avait désigné pour faire notre repas. Nous n'étions pas loin de l'Acropole d'Athènes et de ce passé antique si visité par les touristes. Mais ce choix me surprenais toujours, parce que Soraya détestait les ruines antiques. Elle passait son temps à dire qu'elles n'étaient pas intéressantes.

    Selon elle, elles prenaient de la place que l'on pourrait utiliser autrement. Elle était du genre à se demander pourquoi est-ce que l'on gardait autour de vestige d'un passé si lointains où tout le monde était mort de toute façon ?

    Nous avions été invité à ce déjeuner avec Lucas, pour un détail qui m'échappait. Elles ne l'aimaient pas, pourquoi elles faisaient semblant comme ça ? Était-ce pour moi ? Pour que je me sente mieux ? Je ne le savais pas trop.

    Le bras de Lucas s'enroula autour de ma taille en me rapprochant de lui. J'essayai de m'empêcher de rougir, mais ce n'était pas aussi facile que cela. Cette nuit, j'avais eu si peur pour lui. J'avais voulu l'embrasser. J'étais en train de faire n'importe quoi. Dans deux semaines nous serions mariés, et mon problème allait continuer.

    Il allait sûrement finir par se rendre compte que la comédie n'était pas réellement présente chez moi. Et peut-être qu'il me virerait suite à cela.

    Les filles arrêtèrent leurs conversations en nous voyant arriver. Lucas tira la chaise pour moi avant de s'asseoir à côté. J'étais fatiguée de ma nuit chaotique mais je tentais de donner le change à mes copines.

    — Je vois que tu profites de tes nuits ! Se moqua Sandra.

    Je me tendis sur ma chaise. Oui, qu'est-ce que je profitais sérieusement !

    Lucas posa sa main sur ma cuisse faisant quitter le sourire des lèvres de Sandra, pendant que Soraya avait détourné le regard.

    J'essayai de faire abstraction de sa main qui me brulait. Elle m'entaillait la peau tout en me rassurant. Je m'en voulus d'aimer ce geste.

    Il me faisait du bien et du mal en même temps. Et toute la douleur qu'il m'infligeait était dans le fait que je ne devais pas apprécier ce geste.

    — Tu n'es pas venu avec ton copain, Soraya ? Demandai-je.

    — Euh, non. En fait, ce n'est pas mon copain.

    Je le savais parfaitement, mais mon manque de sommeil m'entraînait à être une garce. Et peut-être une certaine rancoeur de tout ce qu'elles avaient pu dire sur Lucas.

    — On n'est pas toutes fiancées, répliqua Apolline. 

    Certes, et puis je ne savais même pas pourquoi j'étais en train de réagir de la sorte. J'étais fatiguée. Je voulais réellement dormir. Mais je ne savais même pas si c'était possible.

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